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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

samedi, décembre 05, 2009




reprenant mon chemin habituel, suis restée assez perplexe devant la décoration que nos raffinés commerçants de la rue Joseph Vernet et de la rue de la petite fustrerie ont choisie, cette année, dans un louable souci de réserve et d'écologie.
Et depuis je cligne les yeux et les imagine de nuit, et c'est assez grisant.

Les trois plus "grandes" des bébés de ma mère, parvenues à digne âge, se gobergent ce soir et se sanctifient demain en son honneur, dans le fort beau et fort opulent village de Grignan.

souriant, obéissant,
aimant tout doux, se taisant,
que carcasse en fasse autant

veux qu'elle fasse silence
pour que, gaiement, je pense.
Que carcasse me soit gente.

Goûter ce qui est donné,
regarder, et attendre,
souriant, obéissant

Regarder et attendre,
aimant tout doux, se taisant,
souriant, obéissant,
que carcasse en fasse autant

15 commentaires:

tanette a dit…

Puisse carcasse être sensible à ces jolis vers et te laisse gaiement penser. Bonne nuit Brigetoun.

Juniverses a dit…

Je suis en admiration totale devant ce vers-ci : "Que carcasse me soit gente."
Impressionnant.

jedaen a dit…

chère Brigitte, j'adore ce fil de festivité ici, je m'enveloppe, merci
belle journée
bises.

JEA a dit…

serait-ce une société de consommation ainsi pendue à un réverbère ???

MATHILDE PRIMAVERA a dit…

Je suis assez perplexe également devant le choix de cette décoration et j'aime beaucoup le commentaire de Jea qui ne manque ni de lucidité ni de gentil cynisme, ni de poésie.
Pourvu que ces boules soient en plastique solide et cette bouteille légère comme de l'air car si une venait à céder et atterrir sur la tête d'un passant, ça pourrait être le comble de l'horreur !
Votre poème est magnifique et me parle.
Bien à vous.

DUSZKA a dit…

Jolis et tendres mots ! Cette année ici économies de lumières incongrues et souvent bien moches. Notre hameau chaque soir se goberge dans la nocturne frilosité, au coin du feu qui embaume l'air de ses senteurs d'antan, réveillant les esprits du conte, de la veillée. On se souhaite bonne nuit en frisonnant, fermant les volets non sur un repli mais sur une amitié qui se retrouvera vivace quand nous ouvrirons au matin les paupières de nos maisons.

Michel Benoit a dit…

Est-ce que ces bouteilles de champagne s'allument le soir venu ?

Je suis également perplexe...

Il sera judicieux d'en emporter une (ou plus) pour la réunion familiale !

Le code de vérification que je tape ici est : "hyphopat".
Le serions-nous ?

Michel Benoit a dit…

En fait, bien sûr, "hyphopathe" n'existe pas.
Je le rapprocherait de "hydropathe" qui nous va beaucoup mieux !
Quand on pense que cette société littéraire a été fondée par quelqu'un qui s'appelait Goudeau !

Gérard a dit…

Ta carcasse a beaucoup d'humour mais surtout de talent

MATHILDE PRIMAVERA a dit…

C'est fou ce que certains se dé-carcassent pour nous mettre l'eau à la bouche ! En attendant le fondateur de la société littéraire a bien été mis en bouteille !

joye a dit…

Mais c'est un proverbe visuel :

C'est en bouchant qu'on devient bouchon...

P-o-p !

;o)

Perso, j'aime, merci ! Sans toi, je ne les aurais jamais vues !

Miss Lemon a dit…

Nous sommes dimanche et Bridgetoun n'a pas posté, j'espère qu'elle va bien .

tanette a dit…

Comme Valy, j'espère que tout va bien..!

Brigetoun a dit…

très bien, nous nous cocotions à Grignan en famille

Nathalie H.D. a dit…

La bouteille supposée festive a gagné les rues piétonnes. J'en reste comme toi perplexe.

Je suis toujours touchée par ta manière très personnelle d'exhorter carcasse.