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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

jeudi, juillet 01, 2010

Matin, suis allée chercher médicaments, ce qui ne compte guère, et j'ai rencontré, chez Ducastel de nouvelles toiles d'un peintre pour lequel, contre toute attente, j'ai très fort goût

et, dans la pénombre d'un coin de la galerie, un corps recueilli dans son bien-être,

j'ai rencontré un petit coin de calme dans l'ombre d'un jour d'été, avec des meubles un peu défraîchis, comme je les aime, mais j'ai dû gommer la rue, les camionnettes et voir un pré sous des poiriers,

un étrange masque, évasif et rayonnant, qui m'a fascinée un court instant,


et une très civilisée et étrange basse-cour.

Soir, suis partie



sous bonne-garde vers le palais vieux et, par la cour du cloître,

vers le grand tinel où se donnait le concert (gratuit) de clôture du festival de cor organisé chaque année par Eric Sombret cor solo de l'orchestre d'Avignon, professeur au conservatoire et semble-t-il musicien et homme chaleureux, avec un programme Mozart,

comprenant deux ouvertures, les 4 concerti pour cor et orchestre (l'orchestre dirigé par Jérôme Pillement) interprétés par 4 solistes de belle trempe et le rondo joué par Eric Sombret.

Pour le premier concerto, une jeune femme en robe bustier noir qui tenait, quand elle ne jouait pas, son instrument comme un bouquet de fleurs en écoutant comme en rêve et jouait avec une belle fermeté.

Pour le deuxième, un blond gabier, ou qui le semblait,au large cou qui a entraîné l'orchestre à sa suite dans le formidable 3ème mouvement.

Pour le troisième, un homme courtois, un instrumentiste au son moelleux, tout de musicalité et d'intelligence, et le très beau second mouvement.

J'avais boudé les chaises et m'était assise sur le banc de pierre d'une fenêtre et je voyais le soir muer doucement au rose au dessus des toits.

Une ambiance décontractée, presque familiale et agréable. Et après l'entracte le dernier concerto, le rondo, et des applaudissements heureux.

9 commentaires:

Michel Benoit a dit…

Comme si j'y étais sans le son !
Éric Sombret est un hyper-actif !

joye a dit…

Tes mots de concert avec tes photos, tu me permets de vivre un peu la même journée, c'est extraordinaire, ça. :-)

MATHILDE PRIMAVERA a dit…

Comme tu as bien fait de t'assoir sur ce banc de pierre et de photographier les jolis toits roses ! C'est une photo que j'aimerai bien faire aussi, car je ne manque jamais de m'assoir sur ces bancs dans le palais, et à chaque fois je me dis : "ah, si seulement j'avais un appareil photo", mais c'est maintenant chose faite ! L'APN, pas la photo !

micheline a dit…

Tout cela me semble de bien bonne facture.
Avec un goût d'été

pierre a dit…

Une notes (et des notes!) superbe.

Seul le bambin dans sa poussette t'a remarquée prendre la photo!

Brigetoun a dit…

oh le faux yoggi aussi il a pris la pose, mais j'étais trop loin on le voit mal

Gérard Méry a dit…

J'ai très fort gout pour la façon donc tu écris

Lautreje a dit…

Un délice cette promenade, j'entends au loin la musique et quelle douceur "le soir muer doucement au rose au dessus des toits"

andrée wizem a dit…

joli rose au dessus des toits et joli flou de la musique le corps léger