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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

vendredi, août 13, 2010

Brigetoun, à l'heure du café et de la confiture dans un yaourt, a eu l'idée de tenir un petit journal de ses lectures du mois, sans tenir compte de ce qu'elle trouve sur internet et des vides nocturnes dans les polars lus et relus, et lus sans les lire, au moment du sommeil. Et puis, s'est dit que dans le trou de l'année, ne risquait guère d'ennuyer (injuste pour les assez nombreuses personnes qui me font l'honneur de passer par ici et même le plaisir de commenter, mais tant pis, je m'accorde, pas trop souvent je l'espère, de solides poussées de mauvaise foi). Et puis, Brigetoun a été dépassée, alors a décidé de marquer chaque lecture par une citation, la première qui lui venait sur le moment, juste pour le plaisir d'un rapide survol (ou utiliser des notes) quitte à ce qu'elle soit totalement décalée avec l'ensemble du livre – et cela promet (même si j'en ai oublié) d'être long, très long, et encore plus, alors la lecture est, plus que jamais, facultative, et j'ouvre les mains en disant «vous serez prévenus»

1) avant d'aller le voir, pour retrouver l'histoire qui avait fascinée mon adolescence, et découvrir cette traduction, «la tragédie du roi Richard II» de Shakespeare, dans la version de Frédéric Boyer

«Ma couronne, oui, je n'en veux plus.

Mais mes souffrances, elles, sont toujours à moi.

Tu peux me prendre ma gloire et ma puissance. Pas mes souffrances.

Je suis toujours leur roi.»

2) toujours en liaison avec le théâtre : Pippo Delbono «le corps de l'acteur» - considération sur la technique (et l'éthique) et puis, âge et maladie étant advenus :

«J'ai tenté d'utiliser un corps qui ne voulait plus être utilisé, une autre façon, en somme, de creuser la contradiction. En fonction des tensions physiques que j'éprouvais, qui m'étaient imposées par la vie, j'ai cherché à construire une nouvelle dramaturgie... Mes jambes ne répondaient plus, mes mains tremblaient et ma tête, ma tête était sens dessus dessous. J'étais cloué au sol et j'ai imaginé une danse. J'ai essayé de trouver dans cette danse au sol, une nouvelle énergie»

3) professionnel, encore, autre, Diderot «lettre sur le commerce de la librairie» http://www.publie.net/fr/ebook/9782814503403/lettre-sur-le-commerce-de-la-librairie

«Il ne s’agit pas ici, monsieur, de ce qui serait le mieux, il n’est pas question de ce que nous désirons tous les deux, mais de ce que vous pouvez, et nous disons l’un et l’autre du plus profond de notre âme : «Périssent, périssent à jamais les ouvrages qui tendent à rendre l’homme abruti, furieux, pervers, corrompu, méchant !". Mais pouvez-vous empêcher qu'on écrive ? - Non - empêcher qu’on écrive ? – Non. – Eh bien ! vous ne pouvez pas plus empêcher qu’un écrit ne s’imprime et ne devienne en peu de temps aussi commun et beaucoup plus recherché, vendu, lu, que si vous l’aviez tacitement permis. Bordez, monsieur, toutes vos frontières de soldats, armez-les de baïonnettes pour repousser tous les livres dangereux qui se présenteront, et ces livres, pardonnez-moi l’expression, passeront entre leurs jambes ou sauteront par-dessus leurs têtes, et nous parviendront.» … déjà

4) et Baudelaire «Conseils aux jeunes littérateurs» http://www.publie.net/fr/ebook/9782814503397/conseils-aux-jeunes-littérateurs

«Une nourriture très substantielle, mais régulière, est la seule chose nécessaire aux écrivains féconds. L'inspiration est décidément la soeur du travail journalier. Ces deux contraires ne s'excluent pas plus que tous les contraires qui constituent la nature.»

5) et j'entre dans une succession aussi désordonnée que mes lectures, mon esprit et mes envies avec «femme à la nature morte» de Jean-Pierre Suaudeau http://www.publie.net/fr/ebook/9782814503243/femme-à-la-nature-morte et cette fugitive tentative d'accroche

«Sa main gauche s'animait pourtant, peu à peu, comme revenant à la vie, s’éveillait, d’une vitalité encore naissante mais perceptible que rien jusque là ne laissait soupçonner, exerçant sur la mienne des effleurements plus appuyés, des caresses maladroites, pataudes, une présence insistante, une encombrante intrusion qui méconnaissait quelque peu les règles du savoir-vivre et peut-être également celles du savoir-faire, la peau rêche de ses doigts courts s’escrimant contre les miens.»

6) «retour définitif et durable de l'être aimé» d'Olivier Cadiot

«Plongée dans les iris, iris, iris partout, le modèle est assis sur l'herbe, robe multi-tache, à pois, filtrage de trembles gigantesques, trouées de lumière, on aurait du mal à reconnaître un dalmatien sur cette pelouse tachetée d'ombre»

7) «Nous devons attendre que le jour se lève» de Pascale Petit http://www.publie.net/fr/ebook/9782814500327/nous-devons-attendre-que-le-jour-se-lève (et l'avantage de Publie-net c'est que pour les quelques qui suivraient et auraient désir de savoir ce qui est derrière les titres et phrases repris dans mon trop long fatras, il est possible d'en avoir idée grâce au lien)

«On raconte que c'est cet homme encore qui devint quelques temps plus tard la vingtaine de nouveaux habitants de l'île qui pouvaient apparaître aussi – selon les cas – en cerise, en animal, en coquillage ou en petits garçons ou en centaines d'oiseaux volant pour se retrouver.»

8) «la petite Roque» de Maupassant http://www.publie.net/fr/ebook/9782814503441/la-petite-roque

«Et il allait mourir ? Pourquoi ? Il allait se tuer subitement parce qu’il avait peur d’une ombre ? peur de rien ? Il était riche et jeune encore ! Quelle folie ! Mais il lui suffisait d’une distraction, d’une absence, d’un voyage pour oublier ! Cette nuit même, il ne l’avait pas vue, l’enfant, parce que sa pensée préoccupée, s’était égarée sur autre chose. Peut-être ne la reverrait-il plus ?»

9) «le rêve d'une chose» de Pasolini

«Alors les jeunes gens, gagnant toujours plus rapidement les dernières maisons du village – disséminées parmi les vignes et les dernières tiges de maïs le long de l'allée de Gruaro -, pour ne pas s'avouer battus se mirent à chanter eux-aussi, à gorge déployée, de leurs voix qui se perdaient dans le silence des champs froids et verts : «Avanti popolo, alla riscossa, bandiera rossa, bandiera rossa...»

10) «la peau de chagrin» Balzac (petite tendresse pour celui-ci) http://www.publie.net/fr/ebook/9782814503434/la-peau-de-chagrin

«Cependant, la faiblesse générale de son jeune corps était démentie par des yeux bleus où toute la vie semblait s’être retirée, où brillait un sentiment extraordinaire qui saisissait tout d’abord. Ce regard faisait mal à voir. Les uns pouvaient y lire du désespoir ; d’autres, y deviner un combat intérieur, aussi terrible qu’un remords. C’était le coup d’oeil profond de l’impuissant qui refoule ses désirs au fond de son coeur, ou celui de l’avare jouissant par la pensée de tous les plaisirs que son argent pourrait lui procurer, et s’y refusant pour ne pas amoindrir son trésor ; ou le regard du Prométhée enchaîné, de Napoléon déchu qui apprend à l’Élysée, en 1815, la faute stratégique commise par ses ennemis, qui demande le commandement pour vingt-quatre heures et ne l’obtient pas.»

11) «René» de Chateaubriand http://www.publie.net/fr/ebook/9782814502666/rené

«Qu’ils sont doux, mais qu’ils sont rapides, les moments que les frères et les soeurs passent dans leurs jeunes années, réunis sous l’aile de leurs vieux parents ! La famille de l’homme n’est que d’un jour ; le souffle de Dieu la disperse comme une fumée. À peine le fils connaît-il le père, le père le fils, le frère la soeur, la soeur le frère ! Le chêne voit germer ses glands autour de lui : il n’en est pas ainsi des enfants des hommes !»

12) «Rimbaud le fils» de Pierre Michon

«Et le fils, sachant depuis toujours que les bouquets ni les mines, la cravate bien mise, le pantalon impeccable, l'air petit homme et la bouche en cerise, tous artifices filiaux à la mode de Hugo, ne suffisaient pas, ne marchaient pas, n'étaient pas reçus - broyés entre deux doigts noirs tombaient dans le puits, son fils avait trouvé une solution à la hauteur de sa solution à elle, et bricolait pour cet incommensurable deuil des petits cadeaux incommensurables - des patenôtres de son cru : de grands morceaux de langue rimée qu'elle ne comprenait pas, mais sur quoi penchée peut-être sans pouvoir les lire elle voyait quelque chose de disproportionné comme son puits et d'opiniâtre comme ses doigts.»

13) «Chemins de Michon» de Jean-Pierre Richard

«Que dire de la séduction immédiate, presque brutale, provoquée chez moi par un texte de Michon ? C'est l'effet, il me semble, d'une énergie de la langue, d'une très singulière vitalité d'énonciation : avec la prise, ou surprise, d'une voix tout à la fois lyrique et railleuse, d'un rythme, présent, perdu, toujours à l'oeuvre dans le courant de la narration, d'une scansion, en somme, capable d'informer la matière des mots et le tissu d'un monde.»

14) «Immobilier Services» de Denis Montebelo http://www.publie.net/fr/ebook/9782814500501/immobilier-services

«Avec ses murs de pierres -deux rangées de silex glanés dans les champs autour et la terre au milieu, de cette belle terre à châtaigniers, de ces châtaigniers débités dans le sens de la longueur et qui faisaient des solives-, la ferme s’ouvrait sur un paysage qu’il vous invitait à lire. Retrouver l’argile (le crin de cheval qu’on y mêlait) et ces chaux passées mélangées à des peintures de charrette était pour lui un argument de vente»

Et puis il y a, hors catégorie, que je ne numérote pas, parce que lectures en cours dans les deux cas, distillées, délaissées provisoirement parce que sollicitations autres, retrouvées en saveur, intelligence, jouissance

- «la mer» de Michelet http://www.publie.net/fr/ebook/9782814501348/la-mer

«Pendant la nuit de plusieurs mois, l'aurore boréale éclate à chaque instant dans les splendeurs bizarres d'une illumination sinistre. Vastes et effrayants incendies qui remplissent tout l'horizon, éruption de jets magnifiques ; un fantastique Etna, inondant de lave illusoire la scène de l'éternel hiver.»

- «Deux temps, trois mouvements» de Pierre Ménard http://www.publie.net/fr/ebook/9782814503427/deux-temps-trois-mouvements

«C’est une activité humaine qui en vaut bien d’autres. Nous ne choisissons pas l’heure, la lumière, l’angle. Les mots tout juste, vous voyez ce qui arrive...»

et «...La lecture est une force. Je ne lis pas très bien en public, pas comme un acteur en tout cas, c’est sûr , incapable de rivaliser. Je peux même dire, sans flagornerie, tant mieux. Ce n’est pas un jeu. Je comprends la fascination de la scène cependant. La voix porte, un regard - est-ce vraiment nécessaire ? - nous voilà, à notre tour porté. Si la vie est une farce, la voix est une force».

15) «Aujourd'hui de nouveau» de Jean-Luc Steinmetz http://www.publie.net/fr/ebook/9782814501201/aujourd-hui-de-nouveau

«Mais l'ombre qu'en marchant je ferai glisser sur la terre

plus tard y trouvera place

enfoncée comme un clou»

16) «Sur le destin, et autres textes» de Lie-tseu

«Se comporter comme poules et chiens, comme un animal, et exiger l'estime des hommes, c'est vouloir l'impossible. Quand un homme ne tient plus compte d'autrui, il court de graves dangers et la honte est sur lui.»

17) «et les poissons partirent combattre les hommes» d'Angélica Liddell

«Vous avez vu, monsieur La Pute, vous avez vu que ce poisson a des yeux d'être humain ?

Avec tous ces Noirs qui se sont noyés, les poissons commencent à avoir des yeux d'être humain.

Avec tous ces Noirs qu'ils ont mangés, les poissons commencent à avoir des yeux d'être humain»

18) «Architecture nuit» de Philippe Rahmy http://www.publie.net/fr/ebook/9782814500488/architecture-nuit

«la chaleur qui accable dans la fraîcheur qu’on boit ; accès jaune ; filaments verticaux d’un saule dont on dit en croquant un gâteau polygone qu’il déploie la souplesse d’une perspective moins profonde ; on aime parler pour ne rien dire ; puis le même quand le jour décroît noir barré taillis impraticable pare-tout»

19) «l'inadvertance» de François Rannou http://www.publie.net/fr/ebook/9782814500969/l-inadvertance

«mur sans lamentations d'où nos paroles reviennent comme étrangères à elles-mêmes néanmoins les mêmes seules

plus justes de l'insu qui les revivifie après qu'elles eurent ricoché sur la peau nue de la lumière –– de la pensée»

20) «Domestique chez Montaigne» de Michel Chaillou

«Il entendait le tumulte de la baignade sur l'autre versant de la butte féodale, et Condé, Rohan, Turenne, Béthune, (le futur Sully marié depuis un an à la fragile Anne de Courtenay) s'ébattaient dans l'eau vaseuse, en compagnie d'autres gentilshommess de la suite royale, tel ce capitaine Roux que Montaigne mentionne dans ses "Éphémérides", sorte d'agenda semblable à ceux que Gabriel Lorgerie égare perpétuellement, retournant ses vêtements, dans l'espoir toujours vain de ressaisir, mélangé aux fientes de ses poches, le calepin, indispensable croit-il alors à sa fumée songearde.»

21) «Diptyque : versant 1, la part de l'ombre» éditrice Florence Noël

«Assis sur nos chaises

nous comptons nos côtes et nos abîmes,

portons avec nous

des chambres sans idylles,

des ombres sans lumière» Roland Dauxois

22) «la position de l'observateur» de Vincent Eggericx http://www.publie.net/fr/ebook/9782814500907/la-position-de-l-observateur

«La Bêtise communique sans cesse, elle fabrique sa propre culture et engendre ses dignitaires. Elle s’est cristallisée dans un totalitarisme mou, mélange de cynisme et de merchandising, qui est voué à présent à s’affronter à la partie adverse. Nous en sommes à chaque instant les acteurs obligés, comme ces personnages aliénés des romans des dissidents de l’Est, au siècle dernier. La refuser, c’est se voir marqué par un opprobre invisible et un déclassement d’autant plus inéluctable qu’il sera recyclé dans l’industrie du divertissement, de la compassion et, de plus en plus, du contrôle.»

23) «la création du monde et le temps» de Saint Augustin

«afin que ... me détachant de cette multiplicité des jours dans lesquels je vivais selon le vieil homme, je me rejoigne à l'unité souveraine et oublie toutes les choses passées, non pour me porter à celles qui sont à venir et qui passeront comme ont fait les autres, mais pour m'attacher à celles qui sont devant moi et qui subsistent toujours, afin que demeurant ferme dans elles, au lieu de m'écouler avec elles je poursuive sans cesse ma course, non par une vague dissipation d'esprit, mais par une application stable»

24) «la Maison enchantée» de Robert Musil

«Car l'âme des vivant est ce qui les empêche d'aimer, ce qui dans tout amour reste sur la réserve, ne contemple que soi. Les vivants ne peuvent se donner en offrande ; ils restent toujours eux-mêmes, viennent se livrer, les mains liées et les yeux clos, et pourtant n'aiment l'autre que parce que leur solitude saigne doucement après lui.»

25) «Une traversée de Buffalo» de François Bon http://www.publie.net/fr/ebook/9782814503458/une-traversée-de-buffalo

«Certains jours le ciel est blanc, la ville alors monochrome. On roule à sa surface : nos voitures sont de couleur, les enseignes sont de couleur –mais nos visages, mais nous-mêmes ? On hurlerait parfois, à arpenter le labyrinthe sans couleur de la ville.»

26) «le moteur à os» de Marc Pautrel http://www.publie.net/fr/ebook/9782814503465/le-moteur-à-os

«Alignés côte à côte sur toute la longueur de l’immense pupitre, les cahiers blancs attendaient en plein air que les gens viennent les couvrir d’écriture. Le vent logeait du sable entre les pages vierges qu’il tournait sans répit durant les six jours précédant le samedi.»

C'est de moi que je souris, de ma sottise, et puis un peu à vous, avec l'espoir que vous n'aurez pas perdu votre temps et que surtout vous ne m'en voudrez pas. Je promets de ne pas recommencer (et pourtant je me rends compte que j'en ai sauté... non, ça suffira)

18 commentaires:

Anonyme a dit…

siiii, recommencez et votre sourire je l'adore !

chri a dit…

Oui, comme un enfant: Encore!

Brigetoun a dit…

alors là...

micheline a dit…

mais quelqu'un te rgardait pour que tu puisses sourire ainsi
de tant d'offrandes que tu lui fais
et à nous aussi

cjeanney a dit…

ah mais si, quelle idée géniale, il faut le refaire absolument, parce que c'est comme un repas absolu, on peut revenir prendre un bout et un autre, et il y a toujours à manger.
(saisie par les phrases d'A. Liddell, merci)

jeandler a dit…

C'est superbe, quel menu!Ne serait-ce pas ce qu'autrefois l'on donnait pour des morceaux choisis? Rien que du beau, du bon...

Les souffrances d'un roi, celles du corps et partant celles de son esprit... Que faire avec un corps cloué au sol sinon à l'esprit de prendre son envol - lire-écrire, par exemple - une "nourriture" assurant l'oubli, ne serait-ce qu'un instant, que l'oiseau est désormais à terre?
En tout cas, un beau programme (et une grande valise nécessaire pour y caser tous ces livres) pour partir. Tout est bouclé, hélas. A bientôt.

DUSZKA a dit…

Un vrai banquet où l'on vient se servir au gré du moment. MERCI. BONNE JOURNEE.

Fardoise a dit…

Si si, à refaire, des morceaux si bien choisis et s'ils donnent le sourire, pourquoi bouder notre plaisir ?

Pierre R. Chantelois a dit…

Au contraire. Il faut récidiver... il faut vous remettre à l'agréable tâche de nous faire connaître le fruit de vos lectures ;-) Quelle dégustation littéraire!

Pierre R.

katferraille a dit…

des découvertes, et même parmi les livres déjà lus qu'il faut alors aller relire!
idée à piller absolument!!

Lautreje a dit…

Merci Brigetoun pour ces moments choisis et ce partage.
Un coup de coeur pour "la position de l'observateur" et "la création du monde et le temps".

Antacids a dit…

Bonjour,

voilà ça fait quelques mois que je passe de bons moments à vous lire et je tenais juste à vous le faire savoir, et vous remercier des petits moments où je suis loin de mon narcissisme et de mes soucis quotidiens d'humaine.

Et je vous ai même croisé quelques fois à Avignon, j'aurais pu vous dire tout ça face à face, mais quand on est timide on ne se change pas ...


à bientôt Brigetoun !

Victoria.

Brigetoun a dit…

Vous m'intriguez Victoria, si nous nous rencontrons à nouveau n'hésitez pas - juste pour échanger quelues mots si vous voulez

Anonyme a dit…

Au coeur de l'été, c'est vraiment
un délice de lire vos notes. Vous ne nous ennuyez pas, je dis "nous" parce que je sais que nous somme nombreux à aimer parcourir votre univers :-) et puis si j'ose dire la "cerise sur le gâteau" c'est votre lumineux sourire qui clôture bien joliement ce billet :-)

Beau week-end...

joye a dit…

Une mine de possibilités (j'ai lu le Fils Rimbaud, je n'ai pas du tout aimé), mais le meilleur c'est ton superbe sourire à la fin !

Excellentissime ! ♥ ♥ ♥

(moi, c'est Marie Billetdoux qui m'écrit encore, je sais que je ne vais jamais terminer, et la meilleure citation, je l'ai laissée ailleurs...pour toi, je veux bien la ramener de ma cabane où loge le bouquin aussi)

Gérard a dit…

Regard sombre au début qui s'éclaire et rayonne après yaourt et confitures

Laura- Solange a dit…

Je suis votre blog telle une petite souris, et l'envie de laisser une trace de mon passage m'est venue en lisant aujourd'hui. Merci pour les découvertes offertes: je m'en vais chez Publie.net étoffer ma bibliothèque!

Nathalie H.D. a dit…

Un texte qui vous va bien, chère Brigetoun. J'ai beaucoup aimé qu'il soit entrecoupé de ces trois auto-portraits - le dernier illuminé d'un sourire merveilleux. Merci !!!