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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

samedi, décembre 11, 2010


Pour faire suite aux rues d'hier, et parce que paresseuse suis, je reprends ma petite contribution à l'un de ces ateliers d'écriture de François Bon à la BUA (endroit qui d'après les photos me semble fabuleux) à laquelle je faisais allusion dans notre conversation sur twitter (l'atelier et les contributions externes en commentaires http://www.tierslivre.net/spip/spip.php?article2292 et les participations de ceux qui y assistaient http://www.ouvrez.fr/spip.php?article55) –
Bon, maintenant que vous avez lu cela, de Brigetoun :

De Saint Dominique à la Rivière des Amoureux, chez nous, dégringoler l'avenue Casse-pieds dite Médicis, pente caillouteuse, sans goudron, emportées – j'ai été adulte enfin rue de Sévigné, et par la rue François Miron et la rue Saint Louis en l'Ile je gagnais la rue de l'Ecole de Médecine pour m'escrimer sur une machine, et la rue Monsieur le Prince pour manger une crêpe dans le jardin – plus tard le jardin de la Roquette et la rue du Chemin Vert pour, à travers le Marais, rejoindre la rue de Richelieu quand j'en avais le temps – aujourd'hui cheminer rue de la Bonneterie, du Vieux Sextier, Peytramarle, des Infirmières, Peyrolerie, Sainte-Catherine, de la Banasterie, place des Corps Saints, place des Carmes, ou rue de la Petite Fustrerie, rue de la petite Calade qui porte durement son nom et rivalise avec la rue des Teinturiers, rue Pourquery de Boisserie, rue Bancasse, rue des Lices en suivant la courbe, détour par la rue des Etudes, suivre la rue Philonarde vers la rue Carreterie, et, pleine de courage, faire le tour des remparts jusqu'au pont, à la porte de l'Oule, à la rue du Limas, user le temps quand j'ai la force.

rien – ce n'est rien – juste un truc, comme ça, que je trouvais pas franchement laid et que j'avais gardé pour remplir un blanc – mission accomplie.
Continuant sur les rues, les routes, la ville, Pierre Ménard de Liminaire, rebondissant, je crois, sur un épatant (j'assume ce mot que j'aime bien) texte de Christine Jeanney pour un atelier sur la ville, à partir de photos prises sur Google street views http://tentatives.eklablog.fr/un-lieu-un-souvenir-a1657912, a consacré un beau billet aux voyages imaginaires que l'on pouvait réaliser ainsi, à cette impression de saisir la vie d'une ville http://www.liminaire.fr/spip.php?article1176 et à la fin nous a invités à en profiter pour nourrir un groupe sur Facebook (Joachim Séné, de son côté, s'en était servi pour http://www.joachimsene.fr/txt/spip.php?page=googletevoit).
Seulement Brigetoun est gourdasse et, malgré les gentilles explications qui m'ont été données, je suis incapable d'extraire des images sans longues tentatives, avec bouillonnement nerveux, et puis Google Street ne concernant pas le Sahara, ou un atoll, ou la Patagonie, je n'étais pas passionnée. Alors, tout de même :

rue de la Roquette, à Paris, dans la partie qui borne la place Léon Blum, un garçon s'éloigne d'un distributeur de billets qui a coincé ma carte, une fois

rue de la Roquette, à Avignon, devant un mur graphité (mais j'ai coupé maladroitement cette oeuvre superbe) un très jeune citoyen passe en dormant.
Voilà, voilà

16 commentaires:

Gérard Méry a dit…

La gourdasse a des bouillonnements nerveux je te lis que veux tu !!

Lautreje a dit…

saisir la vie d'une ville est un rêve ! quelques fragments saisis ça et là et pourquoi ceux là ? pour revenir demain et en saisir d'autres !

Michel Benoit a dit…

Y a-t-il une rue de la Roquette à Avignon ? Mince ! Où ?

Michel Benoit a dit…

Je l'ai trouvée... !

cjeanney a dit…

rue Philonarde, porte d'Oule, c'est incroyable (j'allais mettre épatant ! merci Brgitte) il me semble que ces noms sont plus jolis que ceux de ma région (la petite Calade c'est très beau), plus anodins et beaucoup de noms en "y" ou en "court", pas très inattendus donc. Bref, je suis jalouse et dépaysée :-)

Brigetoun a dit…

j'avoue que je suis amoureuse des noms de rues d'Avignon

chri a dit…

Il y a de quoi, ils sont un "épatant" poème. C'est vrai qu'il sonne bien celui-là!

MATHILDE PRIMAVERA a dit…

Y a t-il toujours "Le Balajo" rue de la roquette, endroit mythique fréquenté par les marlous autrefois et où j'y ai dansé dans les années 80 ?!

jeandler a dit…

Epatant ce billet, sans épate ni esbroufe
de ci, de là,
de la rue du Limas à la rue de la Roquette
tous les chemins mènent à Paumée

Brigetoun a dit…

Mathilde il y a toujours le Balajo et les autres boites mais ce n'est pas rue de la Roquette, c'est rue de Lappe (qui se jette dedans)

MATHILDE PRIMAVERA a dit…

Oui, tu as raison, j'ai vite fait de faire un raccourci ! C'est tout de même dans le même quartier! Toi y en a connaitre vraiment bien Paris !

Brigetoun a dit…

quarante cinq ans de gestion d'immeubles (et en plus là c'est mon quartier, ou c'était)

arlette a dit…

Il y a pas loin d'ici à Bormes les Mimosas une rue "casse- cou" cela veut tout dire, pentue à souhait

micheline a dit…

une chanson des rues bien loin d'ci

joye a dit…

Imaginons un monde où tout le monde serait aussi "gordas se" que toi ! Nous serions tous grandis.

Pierre R. Chantelois a dit…

Et cela, vous savez quoi? Sans neige. Il n'y a pas de neige chez vous. Soupir... resoupir... reresoupir... Et en passant, j'aime les bouillonnements nerveux ;-)