jour de chance et de pas-de-chance.
Chance : la publicité qui a été faite à ma tartine d'hier, ce qui, à tort ou à raison, a fait du bien à mon sacré ego (sourd à toutes réserves)
Malchance transformée avec mon programme :
M'en suis allée, sans avoir téléphoné pour réserver, forte de mes quatre invitations, dans les rues baignées de lumière doucement printanière, avec un léger vent, juste de quoi manger mes cheveux de temps en temps, à une projection à la Collection Lambert de « 9 Evenings : Theatre and Engineering » en présence de Barbro schlutz (pour information : http://www.olats.org/pionniers/pp/eat/9evenings.php ou http://www.lacinemathequedeladanse.com/programmes/fiche/388)
Carcasse était hésitante, mais l'air était guilleret. L'horrible petit train reprenait du service, et avait même quelques clients.
Les tables de café étaient entourées de manteaux, et de quelques jolis tee-shirts.
J'ai versé une larme sur une longue façade austère que j'aimais bien et me suis attardée devant la brèche en frémissant à priori à l'idée de ce qui viendra la remplir.
J'ai souri à la correction apportée, avec soin, à l'intitulé de l'exposition en cours, et découvert (avec dix autres personnes), cinq minutes avant le début des projections, qu'elles avaient lieu au Théâtre des Hivernales, à une jolie distance. Une jeune femme et trois enfants sont partis en courant. Un groupe a entamé une discussion pour se découvrir une autre envie commune. Et j'ai écouté carcasse qui était vraiment en début de rébellion et suis rentrée, pour regarder, à défaut, deux vidéos de séquences des 9 Evenings que j'avais repérées le matin.
Mais, chance, j'ai passé le nez chez Ducastel pour découvrir qu'ils avaient oublié de me prévenir et que mes cadres étaient enfin prêts,
cadres pour les photos que me suis offertes de Philippe De Jonckheere (mieux que ne le semblent là) http://www.fourbi.net/ ,
un dessin gentiment offert (dont la photo a été refusée par blogger, ne sais pourquoi)
un dessin aimé, en souvenir non moins aimé, dont la vitre avait été fracassée. Reste que j'ai réalisé que je n'avais plus de clous pour les fixer.
Mais lâcheté ou malchance, ou un peu des deux, carcasse était vraiment du genre crispée, vrillée, vers 17 heures 30 au moment de se préparer à partir aux Pénitents Blancs, et j'ai renoncé. J'aurai ainsi parfaitement évité stages, expos et spectacles de notre festival de danse – toujours faire les choses à fond. À la place, écouté Todd expliquer sur « arrêt sur image » les révolutions arabes et l'arrivée du désir de démocratie par l'alphabétisation et la démographie.
Chance, j'ai sur le chemin du retour acheté le « médicament de confort » qui me manquait.
10 commentaires:
Je suis peu familier avec l'univers de John Cage. J'aurais peut-être préféré Todd en lieu et place ;-)
ého, ého, parmi tous les petits nains qui n'étaient pas de jardin et qui éparpillaient des échos pour votre ego, se trouvait un profétique...
Même une plage
Est jaune cage.
c'est une chance de constater qu'on a autant de chance dans une seule journée !
Ces cadres attendront leurs clous, ils en valent la peine. Je les trouve très beaux, tant le contenu que le contenant, sobre et élégant.
Même le silence est intéressant chez John Cage, chère Capitaine Carcasse.
Rien de plus beau
Qu'un tel cadeau.
De la chance faite de la malchance
et inversement.
Tout dépend comment l'on se tourne.
Tu étais ce jour pleine de bon sens.
le « médicament de confort » c'est pour soigner ton égo ?
ni mon ego ni le reste ne sont curables
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