commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mardi, mai 17, 2011

J'étais énervée, ce lundi matin, tournais en rond, trop de, pas assez de...

envie de sortir de moi, de marcher à grand pas, de voir autre chose, même une rue morte en paysage ingrat.

Ai mis une robe pour changer des pantalons, avoir jambes nues (mais n'avais pas pris garde aux secousses que dessinaient mes grands arbres, enfin grands à l'échelle de la cour) et m'en suis allée, en rues familières, avec achats à la clé, mais pas trop, trop.

Et s'il y avait vent, il y avait lumière aussi, jouant avec les feuilles, jusqu'à les dorer

trouant l'ombre de la rue par un grand éclair bleu,

forçant le ciel, et dessinant les murs,

caressant les pierres, suivant les courbes – et les ombres léchaient les murs -

ombres et lumière ricochant d'ouvertures en voutes.

et m'en suis revenue, plus sereine, avec petite allégresse, chantonnant en dedans, me pardonnant l'achat d'une veste en chemin – barrière légère contre les tentatives de frais de Messire Vent.

Et puis Brigetoun, pour se consoler de l'endormissement de son blog homonyme, pour se fixer dans les heures qui coulaient, s'abstraire presque du bruit du monde, a flâné dans lectures pour ajouter des lits aux lits de Xavier de Maistre et Montaigne http://brigetoun.wordpress.com/2011/05/16/lits-suite/

13 commentaires:

MATHILDE PRIMAVERA a dit…

Tu vois bien que ça ne sert à rien de s'énerver, au final une journée plutôt sympa avec ce beau temps, ces belles vues, ces belles photos, cette belle veste et ces belles lectures, non ?

joye a dit…

Ah, cette couleur ! J'ADORE ! Et j'ai beaucoup apprécié la promenade poétique ! Merci brige !

Pierre R. Chantelois a dit…

Murs de pierre, façades vieillies, charme d'une autre époque... une promenade tout en liesse que sifflote un coeur léger. Photos et propos qui ragaillardissent. Je m'en vais visiter vos lectures de chevet que j'apprécie beaucoup.

Brigetoun a dit…

le lien n'était pas bon - pardon

JEA a dit…

Suite au brol qui enlisa Blogger deux jours, votre blog avait disparu de la liste de ceux que je souhaite emporter sur une île (presque) déserte.
Enfer et putréfaction !
Non mais...
Votre lumière ne ricochait plus jusqu'ici.

arlette a dit…

Mais si JEA Lumière comme un phare pour les petits matins chagrins avec cette aurore en veste de réconfort au corps et à l'âme
Rien de tel qu'un nouvel habit .....
Je pars en ville ...........

micheline a dit…

"et puis du lit au lit"
Jacques Brel

DUSZKA a dit…

Merci pour cette promenade citadine doucement printanière. Un peu de douceur face à la violence à la Une, ça fait du bien. Je vais tenter de mettre sur mon blog un peu de ma vie campagnarde qui, elle aussi, apporte un peu de paix, ne serait-ce que momentanément c'est toujours ça de pris.
aufildesjours-en-berry.over-blog.com

Michel Benoit a dit…

Comme il n'y a pas mieux qu'un américain pour peindre l'amour de Paris, il n'y a pas mieux qu'une parisienne pour peindre l'amour d'Avignon !

jeandler a dit…

Ah, le vent, le joli vent de mai
qui pousse à faire des folies !

Lautreje a dit…

non seulement énervée, je suis, mais effondrée, catastrophée, honte à nous !

Brigetoun a dit…

je culpabilise très, trop, facilement, mais là... non

Brigetoun a dit…

pardon j'a toujours l'air de te contredire, je ne veux pas dire que j'ai raison (et puis j'étais énervée en partie par les commentaires journalistiques sur New York mais pour bien d'autres raisons sans rapport aucun)