Me navre, à chacun de mes passages place de l'horloge, quand m'en reviens du marché ou d'autres lieux, et que je tourne la tête au débouché de la rue de Mons, avant de passer entre les terrasses pour traverser la place, la déchéance des lions (pire qu'elle ne le semble ici) après l'ouvrage/outrage de l'entreprise que je suppose être la même, choisie avec l'accord des Monuments Historiques, qui a sévi sur les Célestins, faisant de leur façade un gigantesque os de seiche, avant de les transformer, eux, en grotesques savons sculptés pour salle de bains de géants.

Étaient brunis par les ans, un ravalement pouvait sembler s'imposer, mais pas ainsi, non pas ainsi

même si cela n'avait pas entraîné la disparition du manteau qui chaque printemps, chaque été, les envahissait lentement jusqu'à cacher complètement celui de droite (boudiou ! La pagaille dans mes photos je suis certaine d'en avoir eu de meilleures de cette capture végétale).

Je ne sais si c'est la même entreprise qui emploie encore des tailleurs de pierre, de vrai métier, mais ne peux concevoir comment eux qui certainement sont en amour, compréhension, avec elle, ses veines etc... peuvent supporter de la voir traiter avec cette rigueur.

Si je savais qui implorer pour que meilleurs sentiments viennent aux responsables, prendrais ma coquille et entreprendrais virtuelle pérégrination vers lui.