Lumière grise sur ma cour, traversée en tous sens, rayée par martinets qui fuyaient mon appareil comme me fuient les mots que je tente de poser sur une intuition fausse.
Machine en tentative de restauration jusqu'à ce que sombrent mes tentatives de patience qui m'obnubilaient et freinaient toute action.
Souffle léger de fraîcheur sur mes bras, litige entre mes pieds susceptibles et les très laids mocassins pris pour leur supposée souplesse.
Mais le souvenir des fleurs dans la ville, sauvages, cultivées ou tellement civilisées que je les soupçonne d'irréalité (du moins en tant que végétal)
Paumée vieux compagnon, voilà que tu entres doucement dans les basses eaux de l'été, ne nous perdons pas de vue.
6 commentaires:
Souffle léger, brise à peine perceptible, couleurs diaphanes, fleurs si bellement visibles, irréelles ou non, l'été s'installe. Et si les mots manquent, restent les images qui proposent et qu'il est donné de disposer ;-)
Heureusement que les fleurs sauvages ou cultivées sont là pour égayer ce mois de juin tristounet...
Comme c'est curieux cette branche fleurie sortant d'une fenêtre ??? du plus bel effet mais factice assurément
étiage
la barque râcle le fond
l'amarrer sur la berge
farnienter sur la plage
attendre le recrue
Si les laids mocassins ne font pas mal aux pieds ils deviennent vite très beaux
Au solstice d'été ...la lumière est à son plus haut..ensuite faut redescendre...et la nature le sait
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