Journée de non festival et de pas grand chose d'autre -
la journée de carcasse
ça aurait dû être ça : dans la minuscule chapelle Sainte Claire où tant de mes bons souvenirs sont enclos, le gentil comique intelligent d'Eugène Durif et Jules Billon, qui me plaisent tant, dans « c'est la faute à Rabelais »
« Sans rime ni raison, mais avec musicalité et calembours, contrepèteries, recettes de cuisine et blagues, mots-valises et coqs à l'âne, chansonnettes et comptines, onomatopées, dénombrements et inventaires, énumérations et kyrielles. » dit l'un
« Harmonium, trompes, clairons, divers tambours, vièle a roue, flûtes, banjo, balafon, crécelles, cloches, grelots, poêle à frire, marmites, bouillotte de grand-mère… Sur les traces de Spike Jones, je jouerai exclusivement des instruments acoustiques, que l’on me verra « touiller en direct ». dit l'autre
et dit Brigetoun : partie remise ?
et ça aurait dû être, dans la nuit de la cour, avec la dernière fournée de festivaliers et avec les avignonnais, les ors, les rouges, le métal, les sons, les vidéos, la solennité, les mots de Tom Lavoye et Guy Cassiers, Jeanne sans FN et Gilles de Rai, le sire de Tiffauges et tant d'autres lieux, qui tant m'a fascinée,
(préparés dans l'espoir du matin montage mien et photos provenant du site du festival)
ce fut le triomphe tranquille de carcasse, légère tétanie, doux et entêtés vertiges, assoupissement qui a emporté toute révolte et tout regret
ma plus grande activité a été, après un déjeuner dans lequel mettais mes espoirs, l'accueil bienheureux du soleil sur mon visage, pendant que la ville bruissait faiblement.
Et voilà, maintenant que je lui ai fait sa part, compte bien qu'elle me serve, carcasse mienne, pour les prochains jours.
9 commentaires:
Le repos, y a qu'çà d'vrai !
Quel bonheur! Une pause. Dolce farniente! Et ce retour du soleil est admirablement bien illustré.
Alléluia !!
euh ! peut être pas .. tant d'envies
Que de plaisir apporte ta carcasse en rendant possibles tous tes reportages !
Une peu de relâchement ...
Comment est ce possible ?
Finalement, tu as réussi à aller voir Eugène Durif ! Bravo, tu as fait mieux que moi, n'ai pas pu encore et je crois que je devrais me contenter de ses livres.
j'ai lu trop vite : je viens de comprendre que tu aurais voulu le voir mais que tu n'as pas pu encore... bon, je vais me coucher, suis plus bonne à rien à cette heure-ci :-)...
et demain, j'aimerai bien voir Stanislas Roquette à la maison Jean Vilar dans "qu'est que le temps ?" d'après St Augustin (dernier jour !)
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