commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

jeudi, août 11, 2011


Avignon, sous mistral modéré, pour mettre animation sans assommer

Avignon, ses arbres improbables,

les jeux d'ombre de ses petites rues.

Avignon jour d'été chaud, un po' ma non troppo, en douce vie, et une Brigetoun charriant draps, housse de couette, boutis, robes et une jupe – avant de passer journée entre sieste, limpiar el piso, et repassage.
Brigetoun en peine d'idées et de mots pour le texte du vase de septembre, et plus encore pour le billet du jour... d'où deux nouveaux rêves prélevés sur des convois de juillet http://leconvoidesglossolales.blogspot.com/

je rêvais - j'étais dans une rue, pleine de soleil, vide, bordée de voitures, carrosseries surannées, toutes en rondeurs douces, de couleurs délicieusement pastel, fondant vers le mauvais goût comme des bonbons industriels - j'étais dans cette rue, et je marchais en regardant devant moi, guettant la fin de ces coulées parallèles d'asphalte et de tôles acidulées - et j'étais en dehors, au dessus peut-être, autre part, en dehors en tout cas, oui c'est ça, me regardant regarder cette rue, sans me voir.
18 juillet

je voudrais ne pas avoir fait ce rêve d'un noir plus profond que la nuit, absolu, et des soudaines lignes argent ou blanches qui l'ont strié, mon coeur s'emballant d'une liesse inconnue à la suite de mes yeux – la variété délicieuse des formes, leur dynamisme – et à leur suite une évasion éperdue, avant la chute, tremblante, un goût de fer dans la bouche, dans le réveil.
23 juillet

que Foucras (je pense) veuille bien excuser le traitement que j'ai infligé à sa toile.

5 commentaires:

Pierre R. Chantelois a dit…

« sieste, limpiar el piso, et repassage »

Ah! Ces corvées! Pourquoi ne vivons-nous pas que de poésie? Le monde serait si simple et si beau.

Lautreje a dit…

"me regardant regarder cette rue sans me voir" : magnifique absence !

micheline a dit…

Ces rêves que l'on appelle cauchemars

Le songe d'Athalie

"Un songe (me devrai-je inquiéter d'un songe !)
Entretient dans mon coeur un chagrin qui le ronge :
Je l'évite partout, partout il me poursuit.
C'était pendant l'horreur d'une profonde nuit
..........

jeandler a dit…

Les idées, certains jours, comme les abres d'Avignon, improbables.

arlette a dit…

Oui !!des jours improbables .......