Il y aurait un jardin, il y aurait un fouillis, des branches qu'on aurait laissé pousser, en paresse et liberté, et puis une fleur dedans cachée
Il y aurait un jardin, il y aurait la fantaisie savante, la très joyeuse marqueterie, dans un coin, souvenir faussement fou, d'un jardinier en allé
Il y aurait un jardin, avec un mur écroulé, pour qu'y frise lumière, et des lauriers pour chanter,
il y aurait ma contemplation des grands songes
Il y aurait un jardin, avec une fenêtre, ouverte dans les arbres, et une chambre, pour que j'y rêve, de mon enfance avec les bateaux, et de mon si long manque
6 commentaires:
A Rochefort, j'ai visité l'année dernière la serre aux bégonias, j'y ai découvert des bégonias du monde entier. ta deuxième photo m’emmène une deuxième fois dans ce jardin magnifique.
Qui pourrait vivre sans un jardin près de soi pour s'y réfugier en temps de cafard...
C'est une chanson pour les enfants qui naissent et qui vivent
Entre l'acier et le bitume, entre le béton et l'asphalte,
Et qui ne sauront peut-être jamais
Que la terre était un jardin...
Georges Moustaki
Coïncidence ? Je découvre qu'un Autre m'a précédée.
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Où est-il ce jardin où nous aurions pu naître
Où nous aurions pu vivre insouciants et nus
Où est cette maison toutes portes ouvertes
Que je cherche encore et que je ne trouve plus
Georges MOUSTAKI
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Merci à vous pour ces belles photos et… pensées.
Il y aurait bien de la nostalgie !
Avignon et Fanchon... un beau rappel de Moustaki qui s'harmonise si bien avec les mots de Brigetoun.
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