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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

dimanche, août 07, 2011

Journal en images - paresseuse suis, quelques mots survolant

sortie vendredi pour constater que dans mon quartier n'y a plus de bureau de tabac, et plus d'autre nourriture que des glaces (qui il faut le dire, on le succès que les 35° sans vent méritaient, mais qui ne me sont pas recommandées) et puis, si, une pharmacie

départ, sous un ciel plus gris que bleu, avec dans le lointain, des gris blancs lumineux en écharpes douces à se pâmer




par la rue Carnot dépeuplée, vers les Carmes


pour le second concert du Tremplin Jazz puisqu'avais renoncé au premier, avec en première partie, le François Cordas Quartet


François Cordas saxophones (Salon-Avignon) et ses compositions à la fois dynamiques et intimes, Philippe Canovas guitare (accompagnateur attentif et pertinent qui se révèle dans un solo), Cedrick Bec batterie et, fort bon (ou mieux), Lionel Dandine à l'orgue Hammond – eux, l'agréable ambiance et le plaisir des bénévoles qui m'entouraient, ont dénoué l'extrême malaise de carcasse que j'avais décidée d'ignorer jusqu'à entrer dans leur musique




Un entracte de vingt minutes pour les mangeurs de quiches ou pizzas avec un verre de vin des caves de Cairanne, faire la queue devant les toilettes, fumer en lisière de la place ou s'activer selon les choix ou rôles de chacun

et j'étais encore dans l'envie de musique pour le quatuor d'Aldo Romano, qui de toute façon m'aurait mise en douce joie,



avec les trompettes de Fabrizio Bosso en dialogues vifs, jubilatoires, malicieux ou simplement beaux avec le saxo alto de Géraldine Laurent, avec Henri Texier en papy débonnaire couché sur sa contrebasse pour piquer les quelques notes parfaites, et parfaites d'intervenir à ce moment, et superbement romantique (sans mièvrerie) dans un solo, avec lui , Aldo Romano, son sourire attentif, la joie de la musique sur le visage, et sa batterie maîtrisée, économe, nourricière...

Ne sais ce qu'en aurait pensé gens plus connaisseurs que moi, j'étais simplement dans le plaisir.

Lettres de Koltès et nuit

samedi matin, couverture plus ou moins grise, plus ou moins fine, jusqu'à se trouer par endroits


acheté une grande poèle pour pouvoir éventuellement recevoir avec autre chose que de la viande en cocote, des patates, des tomates jaunes et noires, des courgettes, deux petits sars et un filet de lieu



quelques tables occupées place Pie, des chantiers au repos, l'animation de la place de l'horloge presque réduite aux tours de manège avant déjeuner.

Ciel agité, nuages filant, revenant, repartant... Brigetoun somnolant.

ciel à dominante bleue quand suis partie vers huit heures


dans les rues d'Avignon, pour faire une longue queue cette fois, les balances ayant pris du retard, pour le concert du soir


dans le cloître des Carmes (et en attendant, faire des péchés d'envie devant l'appareil de mon voisin – charmant par ailleurs, lui et sa femme)


En première partie, les lauréats de l'année dernière, Krassport, un groupe de Saarbruck, dans des morceaux de leur dernier opus, déconstruction, qui donnait le sentiment d'être très écrite, de la symphonie « les Planètes » de Holst (entendue une fois, pas grand goût pour) – certainement beaucoup de travail, des moments que j'aimais, mais une certaine lourdeur, et un certain ennui ;

Mais comme une partie du public est sortie et, peu à peu, faisant groupe devant le bar, est devenu bruyante avec une grossièreté tranquille, mon écoute s'est faite plus attentive par sympathie, et suis enfin entrée dedans vers la fin.



Entracte pour se nourrir éventuellement, cigare devant la place pour moi, longue mise en place pour les pas très petites mains du festival,


assez longue attente pendant qu'ils l'achevaient,


et, remportant un franc succès, ma foi mérité, le quartet d'Erik Truffaz : Erik Truffaz trompettes, Benoit Corboz orgue et piano, Marcello Guillani basse et Marc Erbetta batterie.

Recherches sonores, énergie, adhésion du public ;

suis sortie pendant les saluts pour mettre ma marche hésitante à l'abri de la foule, rattrapée en chemin par un bis plein de charme, comme entrée dans la nuit.


retour par les petites rues maintenant désertes

et rencontre d'un groupe folk et de son petit public dans la tranchée de la rue Peyrolerie.

Mettre ceci en ligne, entendre l'orage arriver, sar, patates, coulommiers, lettes de Koltès

10 commentaires:

Pierre R. Chantelois a dit…

Avignon au rythme du jazz, après celui des mots. Heureuse ville qui vibre sous des accents endiablés ou nostalgiques. Pourvu que le temps veuille bien se montrer sympa et que la patience devant les files d'attente soit de la partie ;-)

Lautreje a dit…

J'aime particulièrement tes trois dernières photos qui donnent tant de douceur à la nuit.

Michel Benoit a dit…

La rue de la première photo me dit quelque chose...

Et je n'ai pas trouvé la place de l'Europe !

Brigetoun a dit…

oui pour la rue nous nous rencontrons

Brigetoun a dit…

je cherchais la place de l'Europe - qu'est ce qui m'a pris ?

Michel │ˉˉˉˉ│∩│ˉˉˉˉ│ Benoit a dit…

L'Horloge doit être à l'heure de l'Europe !

Brigetoun a dit…

souhait inconscient qu'elle soit à l'heure de l'Europe telle que je l'aurais voulue ?

maria-d a dit…

L'été dans tous ses états !!!

joye a dit…

Alors, l'art fait sa fermeture annuelle, et il vous reste maintenant le jazz.

;o)

(évidemment, j'aime pas trop, à l'exception de Steely Dan)

Gérard a dit…

..la course à l'échalote...avec ta grande poêle achetée