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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mardi, août 16, 2011


Une petite douleur, accompagnatrice, s'ébroue en moi, saluant sa blessure.

Était-ce souffrance ? Était-ce parure ?

J'ai posé ma main sur cette cahoteuse boursoufflure, elle ne suintait pas. Comme la croute d'un genou.

J'ai glissé mon doigt et une fourmis m'a piquée.

Les feuilles, sa voix, m'ont répondu : c'était souffrance, en ai fait parure.

Alors j'ai approché mes lèvres du chancre merveilleusement sculpté et j'ai murmuré : tu as du talent.

8 commentaires:

Gérard a dit…

Un arbre atomique.... à nœud tronc

joye a dit…

Joli texte, brige, bravo !

Pierre R. Chantelois a dit…

Jeu de mots très réussi de Gérard. Je ne saurais en dire autant avec intelligence. Bravo. Mais il reste que l'arbre peut aussi souffrir en silence... Y prêtons-nous attention?

LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS a dit…

Il n'y a pas que l'arbre à posséder un vrai talent...Toi aussi,

Bises,

Roger

Fardoise a dit…

J'ai ressenti la blessure à voir la photo, en tout petit sur mon écran. Peut-on ressentir la blessure de l'arbre ?

saravati a dit…

J'aime beaucoup ce texte comme une échancrure ...
Les constructions naturelles sont si surprenantes !

Brigetoun a dit…

Fardoise, clique dessus elle grandira

DUSZKA a dit…

Le poète fait de souffrance beauté, le platane de blessure parure. L'homme quotidien...