Blancheur, lumière, ce qui est recommandé pour mettre coeur ou nerfs ou crâne ou plutôt l'ensemble, dans lequel sommes enfouis, en sourire calme – les ai reçus en sortant, et petit vent pas trop fort pour vivifier.
Me suis concentrée pour m'en pénétrer.
Blancheur : pureté mais deuil, noble il est vrai,
neige mais rayon de soleil passant entre persiennes dans la chaleur étale de midi,
lait mais pus,
blanc de seiche et blanc de mémoire,
blanc des draps de métis épais et brodés et blanc des dents de vampires,
blanc ivoire des touches de piano et blanc bruni de l'os enterré par un chien, le font-ils vraiment ?
l'écume sur les brisants et la mémoire en fuite
blanc de la page et blanche la peur ...
Pourquoi diable avoir choisi ce ton comme source de neutralité joyeuse.. ? ma foi il l'est.

L'ai retrouvé dans des branches mortes, soigneusement laquées pour devenir abstraites et ne garder que beauté formelle sans que la putréfaction vienne à l'esprit.
dans la litanie des parasols, ombré d'ocre pour que la chaleur irradie les yeux (et en protéger les corps abrités)
et même dans de claires cavales qui se cachaient derrière un grillage blanc, et rêvaient patiemment, résignées, de petit trot vers le Rhône, et de la verdure subsistant dans l'île.
7 commentaires:
Bel hommage à la blancheur qui n'est plus neutre mais qui, au contraire, revit sous les traits de plume de l'artiste et de ses photos
le blanc se pare de lumière chez toi !
Le blanc, toutes les couleurs mêlées
une apothéose
... du blanc "marmoréen" ou mallarméen ?
Nager en son sein, comme sur les draps de la nuit...
dans le blanc étal
la crinière échevelée
c'est crin blanc ailé
C'est bien de ne pas faire sans blanc.
...rassures toi tu es loin de la page blanche
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