commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

vendredi, septembre 16, 2011

Brigetoun défaite, Brigetoun tremblante de sommeil mauvais, Brigetoun résistant.

Une histoire idiote mercredi vers la fin de l'après midi :

coup de téléphone, je pense démarchage et dis « désolée vais raccrocher » - « vous ne savez pas ce que je veux vous dire » - « mais, navrée, je n'ai rien demandé et n'entends pas... » - « bon, puisque c'est comme ça, on va devoir se déplacer » - « ... » - « on sera chez vous demain à huit heures » - tension qui se rue - « quoi ? pas question ! Qu'est ce que c'est que cette histoire ? Bon, que vouliez vous me dire ? » - « trop tard vous le saurez demain » - « mais qui êtes vous ? Vous voyez vous avez gagné, je vous écoute » - « nous serons là demain »- « mais NON - de quoi s'agit-il ? »... etc.. et puis « c'est la procédure » - « quelle procédure ? » - « c'est la procédure »... tilt tilt tilt et pas de numéro visible.

Brigetoun énervée à en trembler et parfaitement furieuse contre elle-même – histoire évoquée sur twitter et facebook pour se décoincer et papoter autour.

Certitude qu'il s'agit d'une commerciale exaspérée à la fin d'une journée de rebuffades, même si la mienne était courtoise, rapide mais courtoise, et qui se venge ainsi – admiration (un peu étonnée que sa hiérarchie laisse passer ça) – certitude aussi qu'une autorité ou un organisme quelconque aurait accepté de se nommer...

Décision de rester dans mon lit douillet jusqu'à neuf heures, comme toujours (avec des incursions sur internet), et de n'ouvrir si on sonne en bas ou frappe à ma porte - cheveux brouillés, chemise de nuit, et yeux battus - que si j'entends : « ouvrez police ».

Jeudi matin, rien, bien entendu, mais, malgré résolution et ridicule de l'histoire, une incapacité à me détendre vraiment, et ,dans le frais du petit jour, le linon blanc de la chemise de nuit, l'agacement..., une Brigetoun crispée et tremblante, levée, couchée, levée, couchée avec force pastilles Vichy.

Douche à neuf heures en craignant sonnerie au mauvais moment – page tournée –

Brigetoun se moquant toujours d'elle même mais indubitablement tendue, courbatue et vaseuse..

Voilà, voilà... et puis le jour

Pour aérer la chose, un petit rêve du convoi des glossolales http://leconvoidesglossolales.blogspot.com/

Dans mon rêve est passé, chevauchant un beau cheval blanc qui dansait à petits sauts, le baron de Crac. L'ai trouvé charmant, mais je cherchais en vain dans ma vieille tête son nom officiel et l'un de ses exploits, pour le placer aimablement au coin d'une phrase. Il m'en a raconté un ou deux, j'ai fait montre de l'admiration souhaitée, et puis, comme il s'éloignait, une image m'a traversée et je lui ai crié « la queue de votre cheval !» - s'est retourné sur sa selle, a souri, a empoigné le panache blond de l'animal, ils sont sortis de mon rêve en un bond prodigieux, laissant la place à une jeune fille en longue robe claire à taille haute, boucles blondes sous une capote à longs rubans, qui distribuait en souriant des tartines à des enfants – j'ai cru la reconnaître.

5 septembre

et puis, lâchement, plutôt que de prendre deux taxis pour aller à et revenir d'un local à Morrières où se retrouvaient les soutiens de Martine Aubry (aucun « visionnage » mêlant les diverses sensibilités n'était prévu, qui aurait permis de tenter de lutter contre la résignation : « les sondages disent que » qui érodent la résistance des plus timides, je le crains, comme pour le référendum sur le traité, le choix de Ségolène Royal... et les amènent à contre coeur à suivre ce que leur indique les « décideurs », eux qui se rabattent sur Hollande, frustrés de l'absence de DSK), me suis concentrée, par intérêt et petite honte de cet abandon, sur l'émission et les commentaires sur le site http://www.martineaubry.fr/direct-debat-primaire-ps, bannissant tout autre centre d'intérêt

10 commentaires:

Wictoriane a dit…

merci pour la rigolade (à tes dépends !) pour le coup du coup de fil anonyme et vicieux : a-t-on idée de faire des frayeurs pareilles ??? j'ai ri aussi pour la "police" (mais que fait-elle chez toi ? pour des détournement de mots mineurs certainement, mineurs ou majeurs, petite receleuse de trésors que certains jettent, piétinent le plus souvent...recyclage des images

Pierre R. Chantelois a dit…

Décidément, j'ose espérer que ce ne sont pas les mots de ce blogue qui créent autour de vous ces petites menaces fort inappropriées pour quiconque veut vivre paisiblement. Et puis, suivre la campagne présidentielle depuis le confort douillet de son appart... c'est s'accorder le droit d'y mettre fin sans se faire pointer du doigt au milieu d'une assemblée tonitruante. N'est-ce pas?

cjeanney a dit…

N'empêche, on peut être exaspéré sans exercer de nuisances sur autrui, la vie n'est pas un sketch. (et peut-être que quelqu'un devrait la démarcher pour lui vendre un peu d'empathie, elle ne doit pas en avoir un stock miraculeux)

JEA a dit…

Dans nos campagnes, ce genre de "coup" de fil précède un cambriolage - expérience hélas vécue -...

Lautreje a dit…

expérience éprouvante que cet appel !!! heureusement la belle jeune fille distribue des tartines au chocolat !

chri a dit…

Les terroristes ne sont pas toujours où on pense!

jeandler a dit…

Le baron ?
Mais c'est Münchhausen, le baron du mensonge. C'est lui, le coup de fil. Pense donc, à 8 heures, il était encore dans la lune.

micheline a dit…

on a beau être prévenu, on est tenté d'écouter!
en politique aussi!!aussi tard que j'ai pu

joye a dit…

Ici, tu aurais pu notifier la police concernant l'appel. Tu te sentais menacée, tu aurais eu tous tes droits de signaler cette agression psycholoqigue aux flics. Si c'est une publicité, il faut absolument qu'on arrête de genre de truc, c'est trop inquiétant, surtout pour une femme qui vit seule.

J'arrive tard, après la bataille, je sais, mais quand même ! Cela a dû être ahurissant !

Brigetoun a dit…

c'était surtout très énervant d'être finalement déstabilisée par une idiotie pareille - n'entre chez moi que qui je veux