TRISTUS
J’avais quatorze ans lorsqu’elle est morte. Un accident de la route causé par un chauffard, un soir, tout près de notre maison, ou plutôt sa maison - je ne me souviens pas m’être jamais senti chez moi où que ce soit. Elle rentrait d’une visite chez une amie habitant à l’autre bout du village. Elle est morte sur le coup. J’ai entendu le choc sourd et compact juste après le crissement des pneus....
Jean a bien voulu confier à Paumée, dans le cadre des vases communicants, le beau texte à lire ci-dessous
ou sur http://fr.calameo.com/books/0001155992929fef36518
pendant qu'il accueille, sur son blog, http://souriredureste.blogspot.com, le « juste ça » de Brigetoun, qu'il en soit remercié.
Tiers Livre et Scriptopolis sont à l'initiative d'un projet de vases communicants : le premier vendredi du mois, chacun écrit sur le blog d'un autre, à charge à chacun de préparer les mariages, les échanges, les invitations. Circulation horizontale pour produire des liens autrement… "Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre."
La liste des participants, que j'espère correcte se trouve ci-dessous ou sur un blog dédié à ce seul usage http://rendezvousdesvases.blogspot.com/ (pour simplifier les choses pour les participants
16 commentaires:
la porte s'ouvre et c'est petite jubilation même :)
Un vrai plaisir de découvrir ce texte dans un espace fait pour lui. merci
Une peau à inventer
une histoire à écrire
on ne naît que par accident
Les mots de Tristus nous disent le juste poids de nos vies.
le texte de Tristus est tel que j'avais pondu un truc beaucoup trop proche, il me marquait, j'ai dû essayer de l'oublier, me dire distance et repartir à zéro à partir de ce mot
Il faut rectifier : ... à me balader dans les carrières OU à PECHER...
Pardon pour ces erreurs...impardonnables :(
Et merci aux commentateurs. Pas le temps de développer maintenant, j'y reviendrai :)
@Brigetoun : tu vois, finalement tout arrive :)
Jean
je ne suis pas sure de pouvoir corriger maintenant, je ne comprends pas, je n'avais pas touché au texte
fait mais désolée je n'arrive pas à enlever la trace, ou tu perds tus les commentaires
Bon vais déjeuner
si finalement c'est ok - je suis un chef
La mort est inspiratrice de beaux textes. La révolte à l'âge de l'adolescence également. Brigetoun et Jean nous offrent ici une belle expérience visuelle et littéraire. Merci.
BRAVO !!!
@Kouki : "petite jubilation même", voilà qui dit plein de choses que je crois deviner (j'espère que ce sont bien celles que j'imagine) :)
@32 Octobre : oui, c'est bien pratique cette possibilité sur calaméo :)
@Jeandler : ... par accident, oui. Après tout reste à faire, Tristus a du boulot :)
@Michèle : le poids, et l'espace à occuper aussi :)
@Pierre : la mort, et la vie, les deux intimement liés, je crois. merci :)
@Joye : MERCI !!! :)
@Brigetoun : merci pour les rectifications. Décidément je t'aurai embêtée jusqu'au bout :)
Merci pour ton accueil chaleureux comme j'aime :)
Jean
Les arbres en homme...perdant leurs feuilles.
Véritablement beaucoup aimé votre texte Jean !
Jean ne te moque pas, mais je doute tellement de mes capacités techniques...
Si peu d'émotion de la mort de sa tante..même à quatorze ans !
@L_imature : merci :)
@Brigetoun : je ne me moque jamais, et tu es efficace :)
@Gérard Méry : émotion cachée, à vivre plus tard en son temps. Les morts nous rattrapent toujours...
Merci pour tout, Brigetoun. Ce fut un vrai plaisir :)
Jean
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