Ce serait un halo, dans un ciel sombre qui en serait gorgé de bleu mort, un creusement vers la lumière, un effort de celle-ci vers un surgissement, une transparence de plus en plus claire qui serait filtre, une impression d'un trou dans lequel nous tomberions, au dessus de nous.
Ce serait, préparation infiniment douce aux yeux dans la nuit, autre vision plus focalisée et floue à la fois, un rose de chair illuminée, une condensation de lumière en adieu qui se répandrait, se diffuserait dans le bleu mourant, qui l'accompagnerait dans son naufrage, sa lente dérive vers la profondeur bleue de la nuit, chemin imperceptible, arrivée brutale – et marchant, les yeux attirés irrésistiblement dans le ciel, nos pensées, soucis, joies, souvenirs, ou absence, sans relation avec cette vision, en serait teintés involontairement, inconsciemment, d'une langueur joyeusement nostalgique.
Dérive entre maison, courses, sommeil, lecture – engrange, no puedo màs
11 commentaires:
Mes cieux, au-dessus de l'atlantique, sont plus tourmentés, néanmoins la nuit ou le jour ils sont parfois le seul refuge.
Nos cieux se ressemblent beaucoup, l'extrême froidure en moins.
C'est la revanche d'Icare.
Ces cieux sans cils.
Dans cette brume laiteuse un goût d'inachevé en attente de tous les possibles
Temps de hautes pressions, généralisé.
Ici, ciel semblable, celui du soir comme un frère ressemblant à celui du matin.
RAS
merci à vous - cieux de je ne sais plus quand - vais voir quel il est aujourd'hui - sais qu'il est froid (enfin froid pour ici, Pierre)
bien mieux que les cieux de... capri
Bonjour,
Je viens de "tomber" dans votre blog.
Rarement vu aussi original et profond.
Il va me falloir revenir.
Intéressant.
ça va ça ressemble bien à ce qu'on voit en Ile de France.
Tu as de beaux cieux tu sais ! ! !
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