Espérant
ne pas avoir l'air aussi rébarbatif que cet homme qui nous regarde
de haut rue Joseph Vernet, m'en suis allée, avec chargement à
laver,
en
passant par des courses minimales chez Carrefour
jusque
chez teinturier (longue attente pendant dépôt, mesure et paiement
de beaux grands rideaux de la Maison de Vilar), où j'ai repris
charge plus lourde pour revenir cahin-caha.
C'était
un de ces jours où je me sens soeur des pierres usées, recousues,
retapées
où
je marche en regardant les pavés, m'encourageant de leur disparition
au gré de mon avance,
mais
où mon humeur, pour autant qu'un peu de conscience me reste, est
joueuse, comme les ombres.
Jour
nul (si ce n'est la surprise d'une visite de jeunes bouilles qui en
suivant leurs mère et grand-mère entre palais des papes, pont, et
recherche de laine, ont fait un bref arrêt chez la vieille tante)
10 commentaires:
superbe démesure de la dernière photo : un arbuste david et une ombre goliath...
Pierres et ombres : le décor est toujours en place centrale et les rideaux sont signés Vilar (les photos sont peut-être naturellement d'Agnès Varda).
Je crois que vous aurez une certaine unanimité sur la beauté de cette dernière photo. Saisissante ombre de l'arbre qui envahit subtilement la demeure. Et je vous avouerai que j'ai quelques petits soucis à fouler les pavés de nos vieilles rues... mes pieds en sont invariablement meurtris.
N'as-tu pas un caddie ?
Voilà donc pourquoi j'aime tant les vieilles pierres, me sens un peu sœur moi aussi.
Michel il faudrait le hisser (déjà bien assez difficile avec un couffin ou un sac) et supporter sa vue dans l'antre
Avec des triples roues pour monter les escaliers et... une jolie housse !
housse fabriquée dans une chute de rideaux de Vilar...
Magnifique cette ombre chandelier: ta route éclairée comme par les sourires de ces bouilles d'enfants...
elles ont de l'allure ces vieilles pierres !
Jour jamais trop nul....puisque nous sommes là aussi !!même en se tordant les chevilles sur ces fameux pavés
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