Plaisir de recevoir les
livres que j'avais choisis, que je voulais offrir à mon frère et
mes soeurs lors du dîner envisagé pour mes 70 ans, pour leur faire
connaître un peu de ce que j'aimais dans le catalogue de Publie.net,
grâce à Publie.papier. (avec grande crainte de taper à côté,
parce qu'il est tellement admis depuis toujours – mais ça
s'arrange – que j'ai des goûts divergents, que nous parlons
rarement, ou avec de si infinies précautions que ne sommes plus
compréhensibles, de nos lectures), qu'ils recevront en fin d'année.
Pour saluer cette belle
idée (et l'énorme travail qui en résulte) : proposer, depuis cet
été, une édition papier de textes, de plus en plus nombreux, de
Publie.net – avec un principe simple : on commande un titre à un
libraire (de préférence à un libraire qui en a l'habitude comme
Dialogues, Vent d'ouest ou l'un ou l'autre de ceux cités sur
http://publiepapier.fr/le-journal-de-bord/article/12-09-25-les-libraires-s-y-mettent)
et le livre est imprimé sur demande.
On peut même, maintenant,
le faire sur Amazon, qui a enfin compris le principe, un peu étrange
pour leur fonctionnement, ce qui fait que ma commande - qui depuis
début août était restée sans suite, à laquelle j'avais, les
fonds étant rentrés début octobre, indiqué que je renonçais pour
m'adresser, en rajoutant un ou deux titres pour moi, à Dialogues, ce
qui a pris une dizaine de jours - est enfin honorée et j'ai reçu,
deux heures après le paquet de Dialogues un second exemplaire du
livre de Michèle Dujardin, que je vais garder pour moi (en
grommelant un rien contre eux et contre moi qui avait dû mal
indiquer mon annulation, en comprenant mieux pourquoi le
remboursement tardait tant).
Sur
http://publiepapier.fr., vous
pouvez suivre l'aventure depuis le mois de mai
http://publiepapier.fr/le-journal-de-bord/
(Brigetoun a tenté de s'incorporer dans la cohorte des relecteurs,
pour découvrir qu'elle n'était guère capable d'une attention
suffisante et, mortifiée, a abandonné) et surtout consulter le
catalogue déjà impressionnant pour commander un des textes
Publie.net que j'ai évoqué ces dernières années – ou un autre
de votre choix, il y a des polars, des essais, il va y avoir des
livres d'anticipation... mais je me permets de conseiller les Brefs (il y a tous mes amis ou presque)
Vous aurez le plaisir d'un
livre classique, et pourrez tenter, grâce au code inclus, la lecture
sur écran.
Seulement, si je suis de
tout coeur avec l'équipe, si je trouve que c'est une belle aventure,
j'ai trop grande habitude maintenant de lire sur écran (à vrai
dire, en dehors de livres anciens, pour le plaisir de toutes les
mains qui ont caressé le cuir de la couverture, je ne suis guère
fétichiste du support et plus attachée au texte si ne peux faire
autrement) et j'ai trop grand appétit de lecture par rapport à ma
bourse et surtout à la place dont dispose pour ne pas en rester à
Publie.net.
Il y a même une autre
raison : suis tellement pagailleuse qu'il m'est infiniment plus
facile de retrouver un texte sur le site que dans mes rayonnages.
Mais vous n'êtes pas
forcés d'avoir mes défauts et il y a le plaisir du contact, de
l'habitude, des deux pages, de la disposition du texte que les
liseuses, quel que soit le soin mis à
l'établissement des eBooks, mettent parfois à mal.
Suis partie en fin de
journée, en début de nuit, vers l'opéra
pour le concert
d'ouverture de la saison, - un programme de bonne qualité,
hautement consensuel, sans petite audace contemporaine, qui avait
appelé la foule – le théâtre était rempli (pour Marc-Antoine
Charpentier, il ne l'était qu'au tiers ou un peu moins) – et je
comprends la direction, mais suis un pu navrée qu'ils aient
semble-t-il abandonné la petite audace consistant à mettre un peu
de contemporain ou 20ème en ouverture des soirées, d'autant que
cela semblait prendre - avec, en première partie, après un tour en
forêt un peu mou, malgré les véhémences passagères, de
l'ouverture d'Obéron de Weber
le concerto n°2 pour
piano de Brahms avec comme soliste le tout jeune Adam Laloum – pas
si jeune, mais qui le semble d'avantage que ses trente cinq ans
environ, tignasse bouclée, annonce de barbe et air légèrement
souffrant, avec une touche lumineuse et sensible, ce qu'il fallait de
fougue musicale et de mélodie retenue selon les moments, un très
beau son, toujours. Une belle interprétation. Le public de mon
deuxième balcon était tout d'attention fervente, en plongée
musicale, avec la surprise justement de découvrir son manque de
familiarité avec le monde des concerts en l'entendant applaudir
chaleureusement la fin du premier mouvement.
Ce qui n'a pas suffi à
casser le fil avant le bel adagio (et, méfiance ou non, le chef n'a
respecté qu'une pause infime avant l'allegro ma non troppo final)
Deux jolis bis que j'avoue
ne pas avoir reconnu – je suppose mais je dis peut-être une
idiotie qu'ils étaient de Brahms ou d'un des Schumann.
et, après l'entracte, la
symphonie du Nouveau monde de Dvorak (un peu hésité à rester, mais
tout de même de beaux moments, avant le tube final)
N'ai trouvé pour Adam
Laloum et Brahms qu'une vidéo du concerto n°2 (et non n°1)
5 commentaires:
Lecture et musique : vous aimez Brahms.
Présentation claire, couverture aérée, belle impression: que demander de plus. Un cadeau original.
Ouverture d'une saison classique: ne pas faire fuir le badaud qui par principe est allergique au contemporain.
C'est bien ça partager. Merci.
Me suis "envoyé" BRAHMS en petit rappel de toi
Je comprends que ces retards de livraison (étrange fonctionnement d'Amazon, en effet) sont un peu agaçants et qu'au final, la soirée a adouci ces petites irritations. Et une salle de concert au tiers remplie fait un peu triste.
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