projets –
départ dans
ciel d'une pureté cinglante –
ruées glacées –
pas chahutés,
équilibre chancelant
les pigeons ont déserté
le sommet des remparts, tiennent conciliabule sur le soubassement
ou se calfeutrent, quelques assises au dessus, dans les trous de la muraille
et les émissaires, ou
présomptueux, qui se risquent vers le sommet reviennent rendre
compte.
Brigetoun, frissonnante,
jette papiers et bocaux de verre – abandonne, privilège de
retraité, ses projets, rentre dans son abri, ramasse les feuilles et
plumes dans la cour, coince la porte fenêtre avec une chaise, écoute
les rafales, lis un peu, écoute la fin de journée consacrée au Mali sur FC, s'enfonce
dans trois films de Raoul Ruiz.
Passionnant n'est-il pas ?
10 commentaires:
D'avoir observé et photographié ces oiseaux voyageurs que sont les pigeons - si mal aimés - donnent à notre démarche un sentiment de rêve et de liberté. Voilà pourquoi ces oiseaux me fascinent.
Oui, les pigeons me fascinent. Vraiment ! Merci pour la photo, je la trouve insolite (les pigeons qui se cachent dans le mur).
Raoul Ruiz, trois films à la suite ? Cela vaut mieux que du Tarantino !
On fait comme les pigeons, on reste abrité !
oui Michel, je les ai observés et imités - mais là il va falloir que j'émerge (mistral est out d'ailleurs)
Pas bêtes ces volatils. Non seulement à l'abri mais profitant aussi de la chaleur du mur... mais ils n'ont pas de lecture ni de messages à porter.
Celui-là, quand il cale, personne ne pleure...
Trenet :
- "Pigeon vole,
Le ciel vole,
Chapeau vole
Et vole aussi mon coeur,
Plein de bonheur.
Cheveu vole.
Herbe vole,
Dindon vole
Et vole mon regard
Vers tes yeux noirs.
Ah ! Quel vent du Nord !
Qu'il fait bon dehors,
Qu'il fait beau et doux
Près de vous.
Rentrons vite,
Ma petite
Car j'ai peur à l'horizon
De voir s'envoler la maison..."
Comme les "copains" se blottir dans un rayon de soleil
Le Mali sur France Culture ? Pourquoi pas
Gérard
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