J'ai vu sur un des blogs
de Fardoise
http://lesditsdefardoise.blogspot.fr/2013/04/le-printemps-dans-les-arbres.html
les bourgeons des platanes du cloître Saint Louis, et pleine de
dépit (enfin presque) j'ai constaté, en sortant, en partant vers le
rendez-vous régulier avec petit toubib, que mon beau, mon grand, mon
préféré, près de la porte de l'Oulle était piteusement en retard
Alors, sans tenir compte
des pins, oliviers, lierre.. ou des branchages totalement nus, ai
regardé, pour ralentir mon pas, l'arrivée de la vie sur les
branches des arbres,
les rameaux agrippés au
mur.
Et puis, en sortant de
chez toubib, sur le perron, en voyant face à moi les tronçons
vaillamment dressés, me suis morigénée, ai tenté de redresser mon
dos qui devient carrément bossu (tiens toi droite, tu n'as que ça pour toi, ai pas assez écouté), ai marché jusqu'au coin, épaules
rejetées en arrière...
et puis les ai relâchées,
me consolant par la danse baroque des arbres rencontrés sur mon
chemin.
Brigetoun en panne de
mots, ou en manque d'idées, de conviction, de confiance.
7 commentaires:
Arbres tenaces de vie.
Les grands verts retrouvent leur printemps. Et nous cheminerons avec eux vers l'été. Nous vivrons deux saisons de lumière goûtant les heures d'ensoleillement et de bourgeonnement.
Mais le "relâchement" des raideurs est très bien porté aussi chez nos amis les arbres et donne de la grâce
Les mots comme les feuilles habillent l'arbre et l'humain.
La nature me semble en retard par rapport aux autres années.
Mon dos est comme le tien....difficile de contrer la mauvaise attitude...
C'est encore le temps des rempotages !
Brigetoun en panne de mots...je n'y crois pas
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