N'ayez pas peur, ce sont
mes muscles qui me font sombre.
Je ne suis pas méchant,
je ne suis même pas grave, juste pénétré de mon rôle.
La dame, la vieille là,
m'a nommé messager (elle l'a même écrit sur mon badge noué) et
m'a chargé de vous dire qu'elle n'était pas là, qu'elle était
partie en dérives, bouts de recherches avortées, bancs de rêverie
à suivre au fil des heures, niaiseries et petits éclairs de
lucidité, en contemplation butée de trois images qui devraient servir à un vase (n'ai pas compris ces derniers mots je vous l'avoue).
Moi je veux bien, je veux
toujours bien, je veux du bien à tous ceux qui me sourient avec
quiétude, me regardent.
Moi je vous remercie pour
cela parce que, j'ose le dire, je suis un tendre, un tendre
malheureux de ne pas le sembler.
Elle me console en me
disant que je suis fort et gentil de ma puissance, solide, calme et
attendrissant (là je crois qu'elle pense à mes yeux qui tombent
sous mes énormes sourcils, et à ma tête qui penche un peu).
Merci vous disons pour
votre passage.
5 commentaires:
Laisse derrière la vitre...
Un passage, un message.
On est pas des chiens.
Quoique...
:D)
Entre être et paraître ...ainsi va ma vie .. de chien
et autres humains
Nous avons tous une vie de chien. En connaissez-vous d'heureux ? Ramons, ramons.
occupations..chacun la chienne !
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