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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

samedi, décembre 20, 2014

lumière, humour, sans résultat

C'était devoir rencontrer le pneumologue prescripteur du scanner

c'était se préparer avec tant de conviction à dire non, que carcasse prenait le relais de la colère.
C'était la calmer par un sourire accroché et des yeux rivés aux jeux de la lumière sur les feuilles, les troncs et autres contre le ciel d'un bleu virulent, (je sais cela fait beaucoup de cieux ces temps ci.. essaierai de m'en passer, mais il était si beau)
c'était la douceur de l'air
c'était le rire montant devant mon incapacité à comprendre quoi que ce soit aux trajets des lignes qui entrent et sortent de la ville (et celle de tous les autres, s'ils n'étaient pas familiers de la ligne choisie)
C'était débarquer aux Deux-eaux, dans la petite animation joyeuse du marché.
C'était gagner, esprit bien armé, le centre médical, mais voilà
- la clinique m'avait dit : résultats (texte, les images je les baladais avec moi) envoyés au médecin mercredi
- la secrétaire du médecin disant mercredi matin, sont arrivés, passez cette après midi ou demain matin les prendre au rez de chaussée, montez, attendez, il vous recevra
Seulement, au rez de chaussée, ce fut un dialogue souriant : on ne les a pas, et puis, navrée, pas eu le temps de les taper... ce soir (mais lui ne recevait pas le soir), et non demain nous sommes fermés – oui à lundi ou mardi, au re-voir….
Ce fut, jurant et riant, passer voir les canaux, et leur mariage.. ce fut trouver dans ma mémoire l'emplacement de l'arrêt de bus adéquat.
Ce furent minuscules malheurs, sourires et ciel somptueux, sur le chemin du retour.
Ce fut dans l'après midi les mots qui renâclaient à venir pour paumée, m'extirper ce truc... m'installer dans la décision de préparer ma contribution aux vases de janvier, participation post-décision-de-ne-plus-participer-en-ai-assez mais ne pouvais refuser l'invitation reçue, parce que c'est un blogueur (puisqu'on dit ainsi) que j'aime, parce que c'est la gentillesse même, parce que le thème était choisi pour moi... seulement là les mots et les idées se sont fait évanescents... ne perdent rien pour attendre.
C'est décidément être de plus en plus incapable de croire que peux avoir quelque chose à dire d'intéressant pour autre que moi, et d'en avoir envie. 


10 commentaires:

Marie-christine Grimard a dit…

Ce furent de somptueux ciels de Provence et un bleu qui fait oublier tous les tracas et venir les mots...
En attente joyeuse de ceux de janvier, merci d'avoir changé d'avis !

Dominique Hasselmann a dit…

Il faut... écluser ces soucis et se projeter vers - déjà - l'année prochaine !

Brigetoun a dit…

grand merci à vous de vos passages sur mon peu.. suis dans l'envie d'arrêter

jeandler a dit…

Bah ! le ciel est toujours bleu. D'un bleu d'outre-mer.

Brigetoun a dit…

il l'a été beaucoup trop peu ces temps ci - alors en profiter et ça a été assez gai

arlette a dit…

Méli- mélo , Patin -couffin
Tu marches le nez dans le bleu
La vie est Belle
Pensées

annajouy a dit…

aimer partager malgré tout.

Gérard a dit…

avec une orange tout s'arrange dit-on

cjeanney a dit…

(pour ce qui est de l'intérêt, nous laisser seuls juges (même s'il est laid ce mot) et nous constatons que chaque jour il est là, bien là mon capitaine, parce que tout beau ces yeux, et cette façon de regarder de @brigetoun)donc hop je dis, pas de questionnements intensoipeu intempestifs sur la fin d ce billet :-))

Brigetoun a dit…

un peu marre quand même je crois, et un mal fou à me décider à mette mots sur photos réflexes