Au réveil, une envie de
profiter de l'été, avant la vraie chaleur, et puisque c'est le
week-end des jardins et que j'avais vu cela dans la Marseillaise,
d'aller à Villeneuve,
Préférer au merveilleux
jardin de la Chartreuse, à mes chers amandiers, à sa collection de
plantes, ceux du fort Saint André puisque n'y suis jamais montée...
et il en est résultée une masse de photos, plus ou moins réussies,
plus ou moins intéressantes, que n'ai pas envie de trier et guère
plus de commenter – êtes prévenus, je dépasse toute mesure.. (pour une présentation des
jardins http://www.abbayesaintandre.fr/les-jardins/,
pour un résumé, très rapide, de l'histoire de l'abbaye
http://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_Saint-André_de_Villeneuve-lès-Avignon,
et de celle du fort construit sous Jean le Bon, à la même époque
que les remparts actuels d'Avignon, au temps où les Grandes
Compagnies dévastaient la région
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fort_Saint-André_(Villeneuve-lès-Avignon))
suis descendue du bus en
plein marché de brocanteurs, et j'ai bien failli en rester là.
Mais comme le fort était
là, au dessus, ai entrepris la montée, dans le plaisir des maisons
fleuries, et peu à peu, des vues par dessus le fleuve…
jusqu'aux tours jumelles,
l'entrée, la billeterie et la sortie sur la terrasse, le jardin bas,
devant le reste de l'abbaye des maristes..
le jardin bas, les restes
du jardin des maristes, qui avaient fait construire des citernes
souterraines et par un relevage puiser l'eau de la nappe du Rhône au
pied des falaises, permettant de créer la partie que l'on appelle jardin à l'italienne, remis en état par Elsa Koeberlé et Eugenia
Lioubov, qui ont créé le pareterre en éventail devant le reste du
bâtiment, la pergola, le «mobilier» de pierre, la haie de cyprès fermant l'espace..
Suis passée sous les voûtes qui
soutenaient l'abbaye des 17ème et 18ème siècles,
avant la montée vers le
jardin haut, dit jardin méditerranéen,
seulement arrivée là, je
ne sais pas vous, mais moi j'en ai un tantinet assez, et comme je
n'en suis encore qu'à un peu plus de la moitié des photos prises pendant
cette longue errance, je garde la suite pour demain...
13 commentaires:
Merci pour cette balade "hors les murs" d'Avignon (je ne connais pas le fort Saint-André) et le panorama tranquille nous rappelant qu'Avignon n'est pas simplement un festival (même plus) un mois par an !
oui, y a même des gens qui vivent dedans
et dans les deux départements des gens qui font parler d'eux aussi lors des élections
tres belle promenade.. j'y vois un autre monde. décidément nos différences
avec le réchauffement climatique les oliviers (ça c'est pour le second billet) vont venir chez vous et nous le désert viendra..
déjà les vins prennent puissance en alcool et se dénaturent..
Quelle avalanche, en effet, et du plus bel effet...
Un régal et la lumière est là, pas encore celle du plein été, si crue sinon cruelle. Que n'ai-je jamais franchi ce Rhône-là pour visiter Saint-André... Merci de cette sortie hors les murs.
Je suis monté, je suis descendu puis remonté encore... Magnifique. Si, si. Vraiment. Merci Brigitte. Attendons la suite pour demain.
Merveilleuse promenade avec des haltes d'ombre...
Me souviens avec émotion par tes images de cette merveilleuse conservatrice Roseline Bacou conservatrice du cabinet des dessins du Louvre ,qui habitait et restaurait cette abbaye et ses jardins avec goût et grand savoir et la visite au sein de sa demeure était très intéressante (en 1999)
Merci pour cette promenade
le jardin de la chartreuse est pas mal non plus !
plus soigné, plus protégé et avec un côté conservatoire de plantes
Arlette le jour de Roseline Bacou (nièce de l'homme qui avait aidé les deux femmes à acheter l'abbaye, et leur héritière) c'est plutôt aujourd'hui avec le jardin haut, la restauration d'une chapelle, le regroupement des tombes anciennes, la jardin sans façon et sur terre ingrate qui est bien de notre sud
Inquiétante perspective pour le vin c'est vrai mais tout n'est pas (encore) perdu...
et plus d'acidité - aux vignerons de s'adapter
Belle balade à Villeneuve ensoleillée, tout comme le Limousin d'où je reviens.
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