Avignon ce matin reprenait
sa route vers l'été, avec encore un peu de retenue dans les
températures qui tangentaient les trente degrés...
et tentait de réveiller
en moi un rien d'énergie, à grand coups de ciel franc, de petites
fleurs redressées..
juste de quoi teinter
aimablement mon flottement à la surface du réel, avec l'aide du
poids du sac de linge
En revenant, en caressant
des yeux les ombres franches sur les façades, les volets, doucement
tamisées sous les lauriers.. cherchais une idée pour un ce serait.
Mais, en petites pauses
dans la préparation de la garniture des pâtes, pendant leur
cuisson, avant les finitions (on croirait vraiment que fais cuisine
élaborée... disons qu'elle est anarchique mais d'autant plus
lente), en pensant au billet et à la vidéo de François Bon pour
une première proposition pour l'atelier d'été notes sur ma
table de travail http://www.tierslivre.net/spip/spip.php?article3662,
en pensant à la contribution de Dominique Hasselmann, reprise dans
son billet du jour
https://hadominique75.wordpress.com/2016/06/06/satteler-de-temps-en-temps-a-latelier-decriture-de-francois-bon/,
en jetant un coup d'oeil sur tiers-livre et constatant le nombre et
l'ampleur des textes reçus, sans les lire au cas où le petit
frémissement d'envie de participer prendrait force... mais comme me
sens nulle de nulle, comme avais projet pour le jour, j'ai pour
l'instant bricolé – images tremblantes et texte enregistré d'une
traite sans tenir compte de leur déroulement et gardé tel que –
une petite vidéo qui ne répond pas du tout aux consignes et qui m'a
surtout rappelé que serais toujours irrémédiablement pagailleuse,
même si j'ai fait quelques progrès,
ai
pris un cigare et la Marseillaise, me suis installée contre le mur
dans le parfum de la rose et demie... et grâce à la réverbération
j'ai eu pour la première fois délicieusement trop chaud, assez pour
rentrer en tâtonnant dans l'ombre de l'antre au bout d'une vingtaine
de minutes, boire un grand verre de sirop d'anis et sombrer
ensuquée dans une sieste... avant de regarder une photo avec des
idées qui caracolaient sans vouloir dessiner une ligne pour le ce
serait… et de, finalement, en début
de soirée, ouvrir un fichier et pondre, sans doute un tantinet trop
vite, mes notes sur ma table de travail (n'y peux rien, la
formulation appliquée à moi me paraît d'une ambition ou suffisance
comique) que j'ai envoyé, avant de me plonger, l'oubliant, dans la
lecture des autres textes.
4 commentaires:
l'iMac est le centre du monde... il ne suffit plus que de broder autour de lui !
(merci pour le lien)
je devais bien ça au billet déclencheur et à sa qualité
17 contributions presque toutes lues, (sauf deux dont moi)
Admirative du temps donné , et de tout cet esprit libre que les amis consacrent à "l'écriture - pensée'...l'écriture nourrit !!
Chacun son truc ... je cours trop après les images
oh ! du temps là actuellement j'en ai…
même si mes absences sommei/rêverie/idiotie en prennent une bonne part
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