aller dans la ville en
savourant le ciel, la tendresse de l'air et cette possibilité,
maintenant, de marcher sur les trottoirs ensoleillés sans vertige
qui rend plus prégnant ce plaisir en laissant deviner sa fugacité
aller dans la ville,
l'esprit en sommeil,
être en panne, quand les
yeux et le cerveau saississent les mots, les images, sans arriver à
éveiller réactions, sentiments, approbations, admirations,
indifférence décidée ou refus
choisir d'en rester là,
au moins un temps, à ce que touche, voit, entend carcasse, et de se
déconnecter
mais avant, pour mémoire,
lister en quelques mots et quelques images, les autres expositions en
cours à la Collection Lambert, dans l'Hôtel de Montfaucon
avec, en sous-sol, au
coeur –
territoires de l'enfance souvenir
d'un spectacle de Thierry Thieû Niang, lors du dernier festival (ne
l'ai pas vu) avec des enfants de 9 à 17 ans, un texte de Linda Lê,
une oeuvre de Claude Lévèque en néon etc... évoqué par des néons
Dansez !, Lose myself, Rêvez, Now I
wanna be a good boy
et une installation la nuit de
Claude Lévèque ainsi que des oeuvres de Roni Horn, Marlène Dumas, Nan Goldin, Vibeke Tandberg,
Shimabuku,
Kiki Smith etc... et une installation d'Annette Messager,
photographiée un peu vite, dès qu'a disparu la petite fille qui
dansait en riant et en faisant remuer les objets.
et
puis, en partenariat avec la Fondation Carmignac, qui va ouvrir un
site à Porquerolles, une exposition de Christophe Gin, reportage en
Guyane, montrant une société
multiculturelle aussi diverse que fragmentée et déséquilibrée,
confrontée à la pauvreté et à la violence, régie par des codes
et des lois propres à chacune des zones enclavées qui la composent.
Que
ces jours vous soient doux.
4 commentaires:
Les auréoles électriques : l'église catholique pourra s'en inspirer pour être plus "moderne" !
je suis persuadée qu'elle l'a déjà fait
(ai dû en voir)
Sourires vers Dominique !!!
Aime bien cette petite fille qui dansait..hors cadre
L'ombre portée sur les pavés nous fait rêver.
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