Ce mercredi fut jour de
soleil, de jeu de lumières, de douceur pour robe d'été avec petit
veston de toile le matin et cardigan de coton le soir.
Ce mercredi fut aussi jour
de bobo, pas trop fort, pas grave, mais satanément handicapant, et de parcours de la rue
Joseph Vernet,
pour aller le matin,
soumettre mon petit problème au dentiste..
pour aller l'après-midi,
récupérer ce qu'il me fallait pour avoir marche assurée et sourire
redevenu intact...
Passionnant, n'est-il pas
?
Alors pour me faire
pardonner, juste deux liens :
si vous avez un peu de
temps (et devriez vous y efforcer) il y a, sur le site «making-of»
de l'AFP le terrible récit et les photos de Karm Al-Masri, jeune
syrien devenu reporter (et quel photographe ! Avec, une fois encore,
l'horreur de ces si belles phtos) et le récit de Rana Moussaoui,
adjointe au bureau de l’AFP à Beyrouth, quant à sa collaboration
avec Karam al-Masri.
et puis, il y a, aux
Editions QazaQ la parution, avec de délicates aquarelles d'Olivier
Dende
de Conversation de Serge
Marcel Roche
Quand il est trois
heures de la nuit
J'ouvre la porte bleue
J'attends
Les deux jacos frissonnent
Il y a sur la table les traces d'une chanson
J'ouvre la porte bleue
J'attends
Les deux jacos frissonnent
Il y a sur la table les traces d'une chanson
et pour vous c'est gratuit
(le lien pour télécharger est en bas de https://lescosaquesdesfrontieres.com/2016/09/28/conversation-par-serge-marcel-roche-nouvelle-parution-aux-editions-qazaq-une-critique-danna-jouy/
10 commentaires:
Merci pour le lien vers Making of, qui est à diffuser... "Je suis blasé, ce n'est plus comme avant. Fin 2012, lors du premier massacre, quand j'ai vu un homme à la jambe arrachée, je me suis senti mal et me suis évanoui à la vue du sang, car c'était la première fois. Maintenant c'est une scène habituelle pour moi." Ca c'est terrible, ça montre qu'on s'habitue, même à la guerre.
La porte bleue comme le ciel pour y faire un tour
Merci des partages - liens
Quand le ventre est vide, la peur s'y installe.
Merci Brigitte pour le lien qui nous donne ce matin un réveil brutal.
Alep comme Oradour ou Guernica restera un symbole.
La folie guerrière des uns et le malheur des autres, les innocents.
Chemin faisant, le fracas ici, la beauté là...
et là j'écoute des gens discuter doctement de par qui nous devrions faire gouverner la Syrie… et mmmm
puisque n'avons pas été capable d'aider ceux qui voulaient sortir de ce régime et favoriser des élections… devrions au moins accueillir mieux que le faisons ceux qui partement et appuyer les cesser le feu - ne pouvons nous laver les mains, n'avons pas le droit de décider pour eux (et dans toute intervention soupçon d'intérêts plus ou moins proches, bon tout ce que dis me semble idiot)
Vous mettez le doigt là où ça fait mal. Les anciens disent qu'ils ne savaient pas. Nous on sait sans savoir où en ne voulant pas voir. Sentiment d'impuissance plus que d'indifférence, mais comment agir concrètement à notre niveau personnel ?
on ne eut pas, mais on ne doit pas totalement s'y résigner
offrir notre inconfort
et si l'occasion se présente essayer de faire que soient bien accueillis ceux qui viennent et d'aider ceux qui aident sur place
sais pas
Oui, et sidération pour moi qu'un seul homme,le Président de la République, puisse du jour au lendemain décider d'intervenir militairement en Syrie.
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