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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

jeudi, septembre 29, 2016

ce mercredi

Ce mercredi fut jour de soleil, de jeu de lumières, de douceur pour robe d'été avec petit veston de toile le matin et cardigan de coton le soir.

Ce mercredi fut aussi jour de bobo, pas trop fort, pas grave, mais satanément handicapant, et de parcours de la rue Joseph Vernet, 
pour aller le matin, soumettre mon petit problème au dentiste..
pour aller l'après-midi, récupérer ce qu'il me fallait pour avoir marche assurée et sourire redevenu intact...
Passionnant, n'est-il pas ?
Alors pour me faire pardonner, juste deux liens :
si vous avez un peu de temps (et devriez vous y efforcer) il y a, sur le site «making-of» de l'AFP le terrible récit et les photos de Karm Al-Masri, jeune syrien devenu reporter (et quel photographe ! Avec, une fois encore, l'horreur de ces si belles phtos) et le récit de Rana Moussaoui, adjointe au bureau de l’AFP à Beyrouth, quant à sa collaboration avec Karam al-Masri.
et puis, il y a, aux Editions QazaQ la parution, avec de délicates aquarelles d'Olivier Dende
de Conversation de Serge Marcel Roche
Quand il est trois heures de la nuit
J'ouvre la porte bleue
J'attends
Les deux jacos frissonnent
Il y a sur la table les traces d'une chanson

10 commentaires:

Anonyme a dit…

Merci pour le lien vers Making of, qui est à diffuser... "Je suis blasé, ce n'est plus comme avant. Fin 2012, lors du premier massacre, quand j'ai vu un homme à la jambe arrachée, je me suis senti mal et me suis évanoui à la vue du sang, car c'était la première fois. Maintenant c'est une scène habituelle pour moi." Ca c'est terrible, ça montre qu'on s'habitue, même à la guerre.

arlette a dit…

La porte bleue comme le ciel pour y faire un tour
Merci des partages - liens

jeandler a dit…

Quand le ventre est vide, la peur s'y installe.
Merci Brigitte pour le lien qui nous donne ce matin un réveil brutal.
Alep comme Oradour ou Guernica restera un symbole.

jeandler a dit…

La folie guerrière des uns et le malheur des autres, les innocents.

Dominique Hasselmann a dit…

Chemin faisant, le fracas ici, la beauté là...

Brigetoun a dit…

et là j'écoute des gens discuter doctement de par qui nous devrions faire gouverner la Syrie… et mmmm

Brigetoun a dit…

puisque n'avons pas été capable d'aider ceux qui voulaient sortir de ce régime et favoriser des élections… devrions au moins accueillir mieux que le faisons ceux qui partement et appuyer les cesser le feu - ne pouvons nous laver les mains, n'avons pas le droit de décider pour eux (et dans toute intervention soupçon d'intérêts plus ou moins proches, bon tout ce que dis me semble idiot)

Godart a dit…

Vous mettez le doigt là où ça fait mal. Les anciens disent qu'ils ne savaient pas. Nous on sait sans savoir où en ne voulant pas voir. Sentiment d'impuissance plus que d'indifférence, mais comment agir concrètement à notre niveau personnel ?

Brigetoun a dit…

on ne eut pas, mais on ne doit pas totalement s'y résigner
offrir notre inconfort
et si l'occasion se présente essayer de faire que soient bien accueillis ceux qui viennent et d'aider ceux qui aident sur place
sais pas

Godart a dit…

Oui, et sidération pour moi qu'un seul homme,le Président de la République, puisse du jour au lendemain décider d'intervenir militairement en Syrie.