Arbres se font squelettes
Nous cheminons dans
l'hiver
et nos corps se
rétractent,
se blottissent sur
l'espoir
de la sève du printemps.
Les visages sont gelés
des corps assis dans la
rue.
Nous passants regardons
les.
Amis soyons fraternels
autant que nous le
pouvons.
Et n'oublions surtout pas
que ce sont eux qui
priment
eux et les invisibles
qui doivent dicter actions
si ne pouvons tout donner.
Bon la photo anticipe
un peu, mais je l'aime bien.
8 commentaires:
Nul doute que Fillon, s'il parvient au sommet du pouvoir, fasse sa priorité Number One des SDF et de toux ceux qui dorment dans la rue.
s'il en charge le Secours catholique, en pieux personnage, ils lui feront remarquer que le gouvernement doit agir
Les nôtres sont chauves et trempés, les sous bois colorés des dernières tombées
les nôtres sot encore feuillus pour la plupart, mais bigrement trempés hier et aujourd'hui
Les pensées comme les arbres se dépouillent et s'ébouriffent dans le vent
je rejoins "les chats" ... qui ne comprennent pas les humains
(Voir Werber même en " étrangère " )sourire Amie
moi je suis chien et je les regarde avec des yeux encore un peu aimants mais larmoyants
Les arbres en hiver, décharnés, sont beaux et me font penser à ces mots de Villon
Frères humains, qui après nous vivez,
N'ayez les cœurs contre nous endurcis,
Car, si pitié de nous pauvres avez,
Dieu en aura plus tôt de vous mercis.
Vous nous voyez ci attachés, cinq, six :
Quant à la chair, que trop avons nourrie,
Elle est piéça dévorée et pourrie,
Et nous, les os, devenons cendre et poudre.
De notre mal personne ne s'en rie ;
Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !
(...)
oui Pierre - moi aussi
Enregistrer un commentaire