Marché aux
sapins
le nord est
sur ma place
venu pour un
temps
en place des
oliviers
de Palestine
et d'ici
mais restent les platanes
pour les toiser...
et Brigetoun, en début de
nuit, a engueulé carcasse qui s'était montrée capricieuse dans les
rues le matin, a enfilé robe de velours, veste bijou, bottes fines,
gros manteau et bonnet et s'en est allée frissonner un peu en
attendant, entre rempart et Rhône,
la navette qui l'a conduite, faisant le tour des remparts sans les mettre à mal, vers l'opéra-pour-deux-ans dit Confluence dressé près de la gare TGV
la navette qui l'a conduite, faisant le tour des remparts sans les mettre à mal, vers l'opéra-pour-deux-ans dit Confluence dressé près de la gare TGV
pour entendre Orphée
(révision par Berlioz, en 1859,
de l'Orphée et Eurydice de
Gluck, en fusionnant les deux versions, la viennoise de 1762 et la
parisienne de 1774, en supprimant ce qui lui semble suranné et en en
tirant 4 actes)
une
photo trouvée sur le compte Facebook de l'opéra
De multiples variations
de jeux de transparences et l’expression des dualités mettront en
lumière des personnages au-delà des apparences pour finalement
interroger l’être humain dans sa vulnérabilité face à
l’inéluctable (Fanny Gloria
qui a assuré la mise en scène de ce spectacle)
une
vidéo des répétitions
un
échafaudage à gauche pour y jucher, quand n'agissait pas, l'amour et occuper un
peu le corps de ballet, des glaces pour donner l'impression des
ombres errantes...
beaucoup
de baux choeurs, un Orphée (Julie Robard-Gendre) à la voix charnue
et puissante – un peu trop peut-être dans «j'ai perdu mon
Eurydice» - une bonne Eurydice (Olivia Doray) à la jolie silhouette
– de ma place vers le fond, même si la vue était très dégagée,
je ne saurais en dire plus – un Amour (Dima Bawad) affublée d'une
nuisette rose assez peu charmante mais dotée d'une jolie voix
et
beaucoup de musique de ballet (qui sonnaient très Berlioz) pour
satisfaire en 1859 les amateurs de danseuses mais dont Eric Belaud ne
savait parfois très bien que faire... à part des déplacements à
la jolie géométrie.
Applaudissements....
ai oublié mon bonnet, nous avons attendu que tous les sans-autos
nous regagnent
et
retour, Brigetoun étant déposée en premier (petite nostalgie tout de même du temps où je n'avais que dix minutes de trajet à pied pour me trouver devant la porte de l'opéra).
7 commentaires:
Belles photos nocturnes et l'opéra synonyme (à un tréma près) de joie : que demander d'autre (un nouveau bonnet ?)...
un nouveau bonnet mais va falloir cherche parce que celui-ci (très vieux de toutes façons) était gentil pour le visage de petite vieille, pas trop collant et sans pompon...
Et s'habituer à ce nouveau trajet
n'ai pris que quelques places cet hiver pour les spectacles là ou à Vedène et dans le Gard… privilégié les petites formes dans les églises avignonnaises
bien trop paresseuse et frileuse pour ces trajets (même si salle elle est surchauffée)
Quand les nuisettes parlent.
chantent surtout et mènent le jeu
I just wanna input that you have a good site and I enjoy
the design as well as artcles in it.
Enregistrer un commentaire