Un vent toujours coupant
de glace, balayait, en vives foucades, de blancs nuages qui voulaient nous
envahir
Les tas de sacs et débris
divers, dans un très léger adoucissement de l'air devenaient
discrètement mais désagréablement odorants
mais, entre le teinturier
et la pharmacie pour l'achat d'un produit nécessaire à l'examen de
demain, mon oeil a été attiré, dans l'angle de la place du change
par un camion, et derrière lui, par deux hommes regardant sans
enthousiasme l'encombrement anarchique de la ruelle et
un-qui-sait-qui-dirige décidant de la marche à suivre pour son
enlèvement...
du coup, comme je m'étais
arrêtée, les avais captés furtivement pour ne pas déranger leur colloque, ai cédé à la tentation de pénétrer dans la boutique
des Délices du Lubéron pour m'offrir de l'huile de massage et un
lait corporel à l'olive, un pot de confiture de melon à l'orange,
une moutarde au pastis, une sauce tomate raffinée, des petites billes de miel et un bidon de mon
huile des Beaux préférée...
Et puis, avec quelques
petites embardées venteuses, m'en suis revenue dans l'antre, où
j'ai papillonné entre diverses lectures de genres fort différents
mais uniformément satisfaisantes.
5 commentaires:
oh la confiture de melon à l'orange, une tuerie !
j'aime bien les tueries du petit matin (sourire)
Outre les lectures bienfaisantes...des délices du palais raffinés il me semble
qui restent raisonnables (et plus d'achat de livres pour deux mois… en gros)
mais j'ai des provisions (de livres)
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