Matin dans la lumière, et
la chaleur qui s'éveillait, malgré l'inhabituel nombre de pots
d'échappement sur le début de mon trajet,
m'en suis allée,
gaillarde, en gros, par les petites rues qui ont presque perdu leur
parure d'affiche et beaucoup de marcheurs
vers la Condition des
soies parce qu'un festival ne saurait être sans cet endroit et si
possible les taïwanais
pour assister (le choix
résultant de l'horaire, j'étais plus attirée par une troupe de
ballet dont j'ai beaucoup aimé un spectacle mais elle joue en milieu
d'après-midi), dans la belle salle ronde – avec l'amusement de
voir arriver toute une délégation de notables taïwanais
(reconnaissables, les pauvres, à leurs complets-chemise-cravate, les
femmes elles étant plus libres)
à la potion de
réincarnation spectacle
de marionnettes à gaine (mais pas que... ombres chinoises, acteurs,
musique) de la La Jin Kwei Lo Puppetry
Company... troupe familiale représentative de la grande tradition
taïwanaise. Sa fondatrice a été la première femme marionnettiste
à Taïwan. Excessivement
sympathique, raffiné, esthétique avec une grande économie de
moyen, mais sans doute pas le plus fort des spectacles taïwanais
auxquels j'ai assisté (trois petits récits amusants mais fort
schématiques, comme le veulent les spectacles de rue ou de fêtes,
et un rythme un peu hésitant dans la partie centrale... pour
l'histoire voir
http://www.avignonleoff.com/programme/2018/la-potion-de-reincarnation-s22696/
notice d'où viennent la photo et la vidéo de présentation
ci-dessous
retour,
rencontre avec les troupes qui jouent à la Cour du Barouf, où
n'irais pas même si j'aime bien leurs spectacles de tréteaux, la
Comedia del Arte et l'enthousiasme des troupes jeunes...
Me suis tenue
dans la fraîcheur relative de l'antre, assez loin de l'ordinateur
(et du repassage) sauf pour préparer ceci (en ruisselant) et pensais
continuer égoïstement à le faire ces jours-ci... jusqu'au retour
d'une tendresse plus sensible des températures, mais vers dix-sept
heures, en recopiant ma contribution à la 27ème proposition de
l'atelier d'été de François Bon, griffonnée, raturée, reprise –
mais faudra relire à la fraîche – sur un carnet, je constate un
mieux.. vais pouvoir ronger mes retards de lecture puisque, par
contre, en arrosant mes pauvres plantes, l'envie de ressortir s'est
évanouie.
5 commentaires:
Entre l'antre et Carcasse, je prends Carcasse
alors carcasse rouspète en réclamant l'antre (surtout si la chaleur exagère un tantinet)
Tendresse..des temperatures!!! Là .. tu rêves Chère Amie ou le masque est trompeur
La .... condition de soi (comme dirait presque Malraux), c'est tout un programme.... :-)
Arlette j'essaie de me persuader que j'ai tort, puis que nous ne sommes pas placés en zone orange ou pire
Dominique oui mais c'est sans rapport;, la condition des soies est l'endroit où se pesait et se moneyait la soie (avec un e) et ça a été l'un des premiers mont de piété en France (sauf que ce n'était pas en France)
Enregistrer un commentaire