Ce fut, sortant dans la
rue avec ma valise, une chaise qui me disait de rester
ce fut passer outre et
suivre la rue Joseph Vernet avec un mistral naissant dans le nez
Ce furent quelques nuages
sur Bandol, un reste de nuages sur Toulon, vite chassés par un petit
vent bénin
Ce furent des nuits dans
une candeur blanche et bleue, un cocon chaud, un raffinement
discret...
ce fut retrouver le charme
d'une maison aimable, ce furent humeurs bénignes, tendres avec ce
qu'il faut de rires, une concorde qui nous a étonnées
ce fut un gai et savoureux
dîner de groupe, entre amis qui ont aimablement laissé une place à
l'étrangère
Ce fut un ciel bleu comme
avignonnais, avec quelques moments de ciels encombrés
Ce fut un jardin
tranquille, un peu frais, où sortir bien couverte pour fumer et
savourer les annonces précoces du printemps.
Ce furent des oloés d'où
j'ai tiré des broutilles presque satisfaisantes (j'étais d'humeur
accommodante)
ce fut... une suite remise
à plus tard.
11 commentaires:
vive les ce fut, bienvenue au ce sera
ce sera un concert
je me disais bien qu'il manquait un peu de musique dans ce bonheur ouaté
Claudine, et justement il y a du Schubert au programme
Ce fut..un beau billet agrémenté de bien belles photos.
merci tanette, le petit appareil de poche fait ce qu'il peut
Comme un autre continent plein de douces surprises... :-)
des peines aussi évoquées et parfois proches, mais des efforts pour une harmonie
Ce fut un beau séjour...
Un petit bain de fleurs et de complicité et juste ce qu'il faut de regrets...et s'en aller
Me semble familier
Pierre, un bref bain familial de temps en temps ça fait du bien (et mes soeurs ont des maisons aussi charmantes qu'elles)
Arlette, pas très loi de chez toi… même s'ils mesurent les très bons amis au fait de les voir venir à Saint Jean du Var dans un autre monde que le Mourillon ou le Cap Brun - sourire (je mets la Mitre dans le Mourillon.. et ce matin une carte de voeux de la Mitre me dit : à ton prochain passage… c'est loupé)
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