commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

samedi, février 16, 2019

Suite et fin petite itinérance - Basquiat, Toroni et le jeune Quentin Lefranc

Quittant la salle centrale, on entre dans la première des deux salles consacrées aux quelques oeuvres, témoins de la force, le foisonnement, la personnalité d'un jeune homme élégant, cultivé, fugueur, miraculé, miraculeux et détruit, the radiant child, qui, en petit contrepoint-complément à la grande exposition de la Fondation Vuitton témoignent des rapports entre Yvon Lambert et Jean-Michel Basquiat depuis leur rencontre à New-York en 1982 jusqu'à la dernière exposition française de ce dernier en 1988 avant la mort de sa mort,
face à l'un des deux grands tableaux She Installs Confidence and Picks his Brain Like a Salad (1988)
J'ai trouvé (petite recherche de quelques minutes) ce matin un texte pour rappeler ce qui a rendu son oeuvre célèbre (mais sans expliquer pourquoi le heurt de la découverte suscite autant d'empathie, hors mode, connaissance de l'histoire de l'art contemporain etc..., chez le spectateur, enfin le sens ainsi et j'espère juste cette idée) fragment d'un rappel succinct, avant la biographie, sur le site des galleries Taglialatella http://www.djtfa-paris.com/accueil/artistes-artists/jean-michel-basquiat/
Basquiat est connu pour le symbolisme de ses tableaux et pour son utilisation d'une iconographie particulière, témoin de sa double appartenance culturelle. Il associe sur des supports aussi variés que la toile, une porte ou un bout de papier, une imagerie afro-caribéenne et des composantes mythologiques diverses. Squelettes, crânes et figures masquées apparaissent souvent dans ses compositions. Autres caractéristiques de son œuvre : des éléments de texte écrits de manière faussement indécise et intentionnellement rayés et un relatif désordre. Ces aspects marquent une certaine spontanéité créative qui n’enlève pas pour autant une maîtrise de la composition, des effets de surfaces et des couleurs.
Qui s'applique, autant ou plus qu'aux deux grands tableaux présentés, à ces panneaux couverts de graphes, de dessins comme le grand et les deux plus petits, verticaux, présentés ici, dans la même salle, accompagnés de la photo de Basquiat en esclave par Louis Jammes 
et de cette paire de sabots que, lors de l'exposition dans l'ancienne prison Saint Anne j'avais prise – n'avais pas dû faire attention à ce qui était gravé, quoique... – pour l'oeuvre d'un prisonnier venue d'une geôle quelconque.
Et puis il y a dans la seconde salle, face à un grand tableau, Asbestos (1981-1982)
cette série de fragments de squelette tracés en blancs traits vifs, enlevés, sur fonds noirs qui semblent avec éloquence vivre, grimacer....
ainsi que le petit dessin allusif s'imposant dans un coin de la page blanche que nous offre ce livre ouvert.
La première des salles en retour, ouvrant dans l'angle de la façade sur cour, présente des panneaux de Niele Toroni, un fidèle de la fondation, avec ses empreintes de pinceau, presque mais pas tout à fait identiques
et la dernière, qui ramène dans le hall d'entrée, à Quentin Lefranc jeune artiste dont l'oeuvre est présentée pour la première fois à Avignon
avec ilot http://www.quentinlefranc.com/2018/03/09/ilot/ impression sur plexiglas et aluminium
canevas, aluminium, peinture, bois, impression sur polyester
L’histoire de la peinture comme de l’architecture ne peut se faire sans penser à la fenêtre. Elle établit un lien entre les deux disciplines. Elle est la métaphore du regard, la porte pour les yeux. Passage d’un lieu à un autre, elle permet la relation avec le site, elle oriente le regard, influence les déplacements, dessine le contexte. On va voir à la fenêtre, on s’avance pour regarder la peinture....
La transition vers l'hôtel de Montfaucon et les salles de celui-ci attendent l'ouverture début mars de deux expositions : #Rêvez 3 – artistes de la jeune génération et une exposition de sculptures de Francesco Vezzoli (que je ne connais pas encore) en dialogue avec des œuvres de Louise Lawler, Giulio Paolini et Cy Twombly Le lacrime dei poeti.


10 commentaires:

Grimard Marie-Christine a dit…

Merci de nous guider dans cette exposition et pour tous vos partages. Bon week-end à vous.

Brigetoun a dit…

merci et que vos jours soient doux et bons

Dominique Hasselmann a dit…

Pas besoin d'aller à la Fondation Vuitton : Avignon suffit ! :-)

jeandler a dit…

Aime les Basquias, souvenirs d'un écolier qui s'ennuie en classe, les sabots bien sûr, Asbestos et les panneaux de Toroni. Merci pour la visite et les découvertes.

Claudine a dit…

Le premier tableau de Basquiat est fort. D'habitude il ne me fait pas trop d'effet. Toujours contente d'apprendre à ouvrir les yeux.

Brigetoun a dit…

Dominique, comme une pastille (on est loin je pense de la richesse de la Grande Exposition)

Brigetoun a dit…

et merci à toi Pierre

Brigetoun a dit…

Claudine,, je crois que pour ouvrir les yeux vous êtes presque au point (sourire)

Arlette A a dit…

Merci besoin de pointer mon esprit sur autre chose ...suis si lasse du quotidien de travers ....le prince Charmant est si fatigué son épée d'argent. .n'est que du fer blanc ..désolée

Brigetoun a dit…

pas mieux
décisions que je n'arrive pas à prendre - des ennuis à mon échelle - cafard idiot - vais faire pause