tout ce que trouve à
montrer la petite vieille qui a
écrit quinze lignes pour
le 4 de l'atelier d'hiver de François Bon, lesquelles attendront
mercredi pour voir leurs petites soeurs les rejoindre
suivi son chemin habituel
vers la rue Pasteur avec un très long chandail pour un joueur de
basket (au moins physiquement et par goût) et deux sacs à dos pour
tablette et babioles scolaires
bataillé avec un Adama
aux prises avec le e le é le è le j le ch (ah dire je cherche...
n'y sommes pas arrivés) le u qui n'est pas le o qui n'est pas le ou
pendant deux heures vingt
persuadé sous l'oeil
navré et un peu réprobateur mais de deux garçons mais avec leur
approbation résignée, en compagnie d'une pas plus aguerrie, avec un
sentiment de culpabilité instinctive, celui qui avait été hébergé
pour une nuit qu'il devait reprendre sa route muni d'un très maigre
viatique (le maximum d'habitants fixé d'un commun accord étant déjà
dépassé)
et qui va maintenant se
plonger dans les annales de l'épreuve de français pour le CAP
(avant un rendez-vous vendredi avec un garçon qui est en tête de sa
classe sauf dans cette matière)
A part ça, nous avons
bien ri avec Adama, le ciel mélange les gris doux et retient ses
larmes, et souventefois la vie nous met en rage.
4 commentaires:
Même Avignon semble en plein travaux... ça rassure ! :-)
au contraire Avignon sort presque des travaux - depuis deux ans nous vivons dans les trous et la gadoue (le tout pour permettre aux vélos et trottinettes de slalomer entre les piétons)
Adama est un joli nom
mon second Adama
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