encore humide de pluie
salut du matin
dans les calmes rues vides
sous ciel absent
et ne rencontrer que personnes redoutablement désinvoltes, me mettre en rage contre mes situations de défiance, sourire de travers à l'inadaptation sur mon visage trop étroit et trop long, malgré mes tentatives, du masque bleu que je devais rajuster, alors en rentrant décider de masquer les couleurs discrètes dans cette lumière morne des petites beautés usées de la ville.
16 commentaires:
L'usure ne vous aura pas.
elle a pourtant bigrement entamé le boulot
La défiance est obligatoire et salutaire en cette période troublée. C’est la désinvolture qui est criminelle. Se voiler la face est désormais une question de survie. Bientôt cela sera le dernier accessoire de mode tendance !
On est tous à disposition...bravo pour votre résistance.
ça l''est déjà un peu... Marie Christine et je jette des coups d'oeil envieux (ou presque) sur ceux qui porte une sorte de demi-oeuf sur leur visage
Nadamase, pas le choix... mes proches ont juste quelques années de moins que moi, sont assez loin et ont progéniture pour laquelle s'inquiéter (dans un cas très nombreuse progéniture) ce n'est pas le moment de leur ajouter problème
les pierres en vu d'autres quand elles étaient noires
Claudine, noires ou non pour certaines en ont vu bien d'autres (et se mélangent à quelques plus jeunes
Les photos noir et blanc nous rappellent un monde, paradoxalement, plus heureux ! :-)
Dominique, surtout quand il n'y a pas de lumière pour magnifier les pierres (et là la terre du midi fait avec conviction provision d'humidité)
je vous prends les petits lions de Médicis qui feront collection - hein oui dak... PdB
ils sont vraiment si miniatures et hors d'échelle ces deux là qu'ils en deviennent attendrissants
J'aime la couleur mouillée et la fraicheur de la première photo en contraste avec la beauté du noir et blanc et de la pierre sèche des dernières photos...
Continuez à nous sourire et nous faire sourire Brigitte, et j'ajouterai : à nous éveiller. Merci.
pas toujours aisé en ces temps mais question de survie pour moi d'abord (me refuse à penser, tant d'autres le font)
Comme les pas dans les rues tristes le coin de la rue est déjà plus clair comme le ciel sur la mitre alors que la mer est encore noire Tout change et s'anime Rien ne se fige et cest bien
on a beau confiner (enfin presque) les hommes la vie bouge toujours
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