dames confinées
qui ont changé de tenues
porte ouverte
sur un espoir frémissant
boutiques closes
qui n'espèrent pas encore
une vendeuse
qui s'affaire en attendant
et rideaux levés
sur promesses de soldes
la rue Joseph Vernet et la rue Saint Agricol, sous un ciel bleu dur où mourrait un coup de vent nettoyeur, se préparaient lentement à un réveil presque promis, à moins que, sous condition de...
Comme sur le dernier compte-rendu de permanence à Rosmerta (les lis avec passion même quand ne comprends pas tout) j'avais vu que si l'abondance des denrées et les échanges entre associations continuaient, si certains se décourageaient un peu pour leur travail scolaire et leurs devoirs en attente de s'avoir quand ils pourraient retrouver leurs collèges et préféraient le foot dans la seconde cour, si l'imprimante était défaillante et empêchait mon jeune ami de transmettre son travail – chose regrettable mais à laquelle je ne pouvais rien et qu'un bénévole devait corriger dans l'après-midi – on signalait un manque de sacs poubelles et me suis ruée sur cette lourde tache, retrouvant mon chemin, la sonnette trop haute sur laquelle appuyer le bout de ma canne, et les trois mots adressés, sur le trottoir d'en face au grand adolescent qui récupérait sur la marche ma très modeste contribution et m'offrait son sourire
et suis rentrée le cœur allégé, et les épaules me disant, sous le petit chandail de laine mélangée et la chemise de coton que ma foi il était tant de s'intéresser à la fouille des diverses housses de frusques... ce que j'ai commencé à faire avec une très regrettable modération.
9 commentaires:
Le ciel bleu n'a pas respecté le confinement, c'est le principal ! :-)
il s'est tout de même confiné quelques jours la semaine dernière
Plaisir de faire plaisir pour un rien pour un plus comme le souriredujour
frémissements sous un ciel implacable, on dirait menaçant
Le ciel ne nous aidera pas.
Arlette, plaisir d'être minusculement utile et donc un peu justifiée d'exister
Claudine, Nadamase, le fait que notre ciel ici à force de virulence est parfois menaçant (mais magnifiquement menaçant)
La déambulation dans les rues d' Avignon et votre ressenti sont toujours aussi agréable à suivre en votre compagnie.
merci mais avec le soleil et l'idée du déconfinement ça devient un parcours du combattant (sourire, un peu agacé parfois, et puis rire puisqu'on n'y peut rien)
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