Ni ado/smartphone ni sophistiquée 2

Dans le frais matin, devant le bleu, qui s'éveillait doucement, me débatais encore une fois avec l'image de la misère, gueule tapie prête à mordre, attirer, engloutir ceux qui depuis déjà tant de temps se maintiennent à grands efforts un peu au dessous du seuil de la pauvreté, et à entrainer ce qu'elle pourra, ici et dans le monde, contre la colère sourde envers tous les donneurs de leçons, de solutions – et pourtant il faut bien... ils sont indispensables et plus utiles que ne le saurais l'être – qui mettent leurs espoirs dans une théorie et l'imposent depuis leur certitude, qui parient sur des solutions d'avenir sans (comment faire autreent) se soucier outre mesure, de ceux qu'ils surplombent même de peu, contre finalement ce qu'il y avait sans doute d'hypocritement misérable en moi... et lâchement ai chargé la douche d'emporter cela.

Pour le reste ce fut la main de l'été un peu plus légère, la pousuite de ma plongée dans les Actes et Paroles de Hugo, et c'est la reprise, ci-dessous, d'images rapportées la nuit de samedi

de la place Carnot, sans doute à mon goût ce qui est le plus réussi et pas uniquement pour les voix, le plaisir tranquille de nous public constitué d'enfants, de jeunes parents, de quelques couples partagés entre les lumières qui leur passaient dessus et eux-mêmes et de quinquas et au delà au cœur simple (sourire)

Pour le reste, les places Pie et Saint Didier, l'Hôtel de Ville, le petit palais que beaucoup admiraient avant tout (moi j'aime trop sa façade pour ne pas être toujours un peu gênée de ses métamorphoses) je vous renvoie aux photos de Chistophe Agostinis, sur le Dauphiné Libéré qui, elles, sont réussies

https://www.ledauphine.com/culture-loisirs/2020/07/25/vaucluse-festival-helios-en-images-son-et-lumiere-a-avignon-decouvrez-ce-qui-vous-attend-tous-les-soirs-jusqu-au-30-aout