depuis des siècles
il coule inlassablement
l'admire, ne puis
j'avais pris goût à la vie qui m'a longtemps insupporté quand ne lui étais pas indifférente... mais je suis lasse maintenant (enfin j'ai de brusques émerveillements qui me font oublier cela) – pourtant chanceuse suis si je pense :
à mes sœurs, mon frère, leurs conjoints qui n'auront pas leurs enfants et petits enfants pour les fêtes (le sourire résigné des beaux vieux de Grignan dans leur grande maison capable d'abriter leur nombreuse descendance... les toulonnais même si pour eux les distances sont moins grandes, le corrézien et les presque jeunes du Pecq)
aux garçons installés par l'ASE dans des hôtels et qui, confinement oblige, y sont isolés sans lien avec leurs camarades de Rosmerta ni avec qui que ce soit sans doute
et tous les autres pour qui ces regroupements ont tant d'importance
(moi j'y suis habituée depuis longtemps et c'était un choix).
4 commentaires:
Oui, il y a les villes avec fleuve et les villes sans. Le Rhône ne traverse pas les remparts (sauf débordements rares), mais sa présence est partie intégrante d'Avignon, jouant son rôle de séparateur entre la Provence et le Languedoc-Roussillon. Vos photos sont inspirantes.
sauf que le Grand Avignon comprenant deux villes du Gard nus sommes gouvernés pour un certain nombre de choses par sa droite
(c'est la perte de raison vers les 5 heures du matin qui est la plus dure à supporter)
somptueuses photographies
Caudine je pense à vous
Enregistrer un commentaire