Dans la mélasse où baignait la ville, dans la petite forme de mon corps et mon esprit, dans la mélancolie de mon cœur en pensant à celle de gens aimés, dans la maladie du monde, l'envie de fête, même petite, ou plus exactement de signes de fête, a fini par pointer depuis l'indifférence où la maintenais...
alors, juste pour frôler cette idée, suis allée rendre visite, à Saint Agricol et Saint Pierre, aux belles vieillardes, et accessoirement aux malicieux ou dignes vieillards, aux jeunes femmes et jeunes hommes et aux personnages motivant leur présence.
Avant, sur le chemin du retour de m'arrêter chez une fleuriste pour acheter un petit pot de roses de Noël et chez les jeunes chocolatiers de la rue Bonneterie pour flatter ma gourmandise, et je décide que demain vais tout de même enfin descendre les boîtes contenant le petit peuple des santons avant qu'il ne soit trop tard.
12 commentaires:
Ah merci Brigitte, j’étais impatiente de les voir. Ici aussi ils ont un peu de retard cette année mais Noel n’est que demain !
mais là ce ne sont pas encore les mens qui dorment dans le placard du haut de la cuisine, juste mes deux vieilles amies du 19ème siècle
Au fond de chaque coupe d'amertume il reste toujours une goutte de miel ...disait le poète sans être de l'amertume je dirai la mélancolie qui me tient aussi dans le cœur loin des grands et petits sans belle table et paillette c'est triste Belles pensées vers toi et tes amis les fidèles santons
oh pour moi me manqueront simplement la pensée ravie des tablées des soeurs et du frère (et la petit fête Rosmerta)
Il faut faire vivre le petit peuple !
Pierre, mine de rien tout un boulot (même quand comme moi il n'y a pas de décor) et un vrai plaisir
Vive les santons, à chacun son histoire. Découverts grâce à Paumée.
J'avais vu que les "santonniers" de vogtre région étaient à la peine (un métier "non essentiel"), s'ils peuvent à nouveau lâcher leurs hordes amicales sur les commodes, tant mieux !
Ressortez-vite les vôtres, ils attendent la liberté...
Et joyeux Noël ! :-)
Claudine mes Noëls d'enfant ça ne comportait ni père Noël ni sapin (ça c'était pour les gens "du Nord") mais gâteau chocolat brûlé dehors et cru à l'intérieur et crèche
ils sont à le peine ! mais là ce sont des santons du 19ème siècle et dans les familles ou chez moi il y a des santons (de toutes façons plus assez de sous pour ceux de ma cantonière préférée qui sont plus chers qu'un homard ou un chapon de bonne taille - sourire)
Je ne peux m'empêcher de vous le dire : vous êtes mes petits chocolats quotidiens.
Godart, désolée qu'ils soient de qualité si variable !
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