Peu de choses -- en fait, série d'attentes : attente du taxi demandé un peu avant sept heures dans la rue déserte, en me reprochant de ne pas avoir le petit courage d'aller à la gare centrale chercher le bus m'emmenant à l'hôpital (alors qu'ensuite les responsables du service qui ont décidé que ne devais pas rentrer par bus et jambes m'ont reproché de ne pas avoir demandé un bon pour un taxi-ambulance) – attente en compagnie d'une trentaine de personnes, patients et accompagnateurs dans le hall désert de me faire enregistrer
attente avec sourires plus ou moins sincères et petites plaisanteries en compagnie des dix personnes convoquées à la porte du service de médecine nucléaire, attente courte au secrétariat, dans l'ambiance efficace et détendue que nous offraient les soignants, attente d'un peu moins de trois quart d'heure en regardant les plaques blanches du plafonds que le liquide révélateur se diffuse (ou que l'appareil soit libre)
et puis, après échanges de sourire, après cet examen, sans doute un des moins pénible qu'ai connus, sortie et taxi jusqu'à l'antre.
Mais après le petit déjeuner englouti de bon appétit léger effondrement de la petite vieille assorti à la pluie revenue sur la ville. Alors écouter avec intérêt passionné Laurent Peyronnet parler pendant une heure des littératures scandinaves, précisant, complétant (oh combien), corrigeant mes notions très fragmentaires https://youtu.be/d9f_u6O4P00, rattraper mon grand retard dans la lecture des contributions https://www.tierslivre.net/revue/spip.php?article622 à la première proposition de l'atelier d'hiver de François Bon (à partir des « actions » de Gina Pane https://www.tierslivre.net/spip/spip.php?article4944) pas facile du tout (à mon humble avis) et pour en rester au même groupe (même si étions moins nombreux) repartir à la découverte de ce que n'avais pas lu dans « tu cherches une salle perdue » le livre regroupant les contributions à la proposition sur les salles de cinéma de l'atelier d'été https://www.librairie-tiers-livre.store/collectifs-autres-auteurs/, et suivre de loin, inutile, à travers les mails, la vie de Rosmerta.
10 commentaires:
Ces petites choses que vous accumulez ne sont pas choses négligeables.
L'attente ou l'autre (maintenant on dit "le barnum" !), emmenez donc un polar suédois s'il y a une prochaine fois... :-)
attente de ma fille qui doit revenir d'Espagne dans une semaine (si... si... et si...)(tout va bien dans monde parfait)
Moins courageuse que toi en angoisse injustifiée devant cet autre monde du medical l'ambiance générale fait double pression
à vrai dire Ste ces petites choses là n'a as envie de les accumuler, juste de les laisser derrière moi et c'est en gros en bonne voie
Dominque j'avais amené le mince cahier 6 de Kafka, mais pas possibleble de lire (immobilité recommandée)
Claudine je veux que cela soit (depuis le temps que voudrais être sorcière, ça va peut être marcher pour vous)
oui mais je rends grâce, visiblement les autres aussi, à l'équipe qui créait une ambiance presque sereine et à la limite d'être amicale
Mohamed Abdou Bennani
L'attente
Le petit déjeuner
Peu de chose, des éléments de la vie avec musique
Ces choses simples qui rendent la vie joyeuse
mais là Mohamed c'était petit déjeuner à 11 heures ... top vite, trop d'où tension (pas sage, sourire)
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