Ciel morne sur moi
m'en suis allée vers le bleu
naissant en amont
ai rencontré un frère qui avait perdu son mât, m'en suis revenue suivie par l'azur lumineux,
saluant les pâquerettes, les bourgeons naissants et les fleurs
avec un petit sentiment de manque jusqu'à rencontrer les moignons d'un jeune platane et le trou qui remplaçait les quatre vieux et imposants qui le suivaient, réduits à leurs souches posées sur les terrasses de leurs racines...
Le bleu ardent, avec un léger retard sur moi, nous a envahi.
6 commentaires:
Merci pour votre lumière en partage et bon dimanche à vous chère Brigitte.
Mohamed Abdou Bennani
J'aime ces photos lumière. J'adore les constructions en pierre de taille il y a l'odeur de la terre et le travail de l'Homme
qu'il vous soit doux et joyeux Marie-Christine (et reposant)
Mohamed, ici comme la ville a de beaux restes des temps anciens la pierre domine (au moins dans l'intra muros... en dehors il y a encore des petites maisons mais beaucoup de cités/béton)
ici on nous coupe les sapins, tous malades, comme dans l'Est de la France et en Allemagne; tant et si bien que nous ne reconnaissons pas certains coins de forêts visitées depuis 50 ans, déjà une fois ravagées par la tempête de 1990 (pas celle de 1999)
ici on coupe beaucoup de platanes (chancre doré) et on râle et puis on voit la souche et on comprend mais là ! les quatre sont saines
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