Faire la cuisine à côté de la porte fenêtre grande ouverte en pensant, d'après la découpe de lumière sur le mur, au ciel bleu dur sur la cour, et sortir vers quinze heures trente,
les yeux levés sur un ciel qui, selon les angles, variait du bleu impur au blanc gorgé de bleu... sur le ciel et les arbres, leur éveil plus ou moins précoce, ou leur persistance
et puis, en amorçant le retour, regarder vers le bas pour voir la puanteur de la Sorgue pourrissante.
Rentrer tout doux, satisfaite d'avoir marché tout mon soul ou un peu davantage, sur des jambes vertueusement douloureuses.
6 commentaires:
Première grande sortie les yeux vers le ciel comme si une attente pouvait s'y deviner ou espérer.
tout de même pas première grande sortie , Pierre !
les arbres tendent amicalement leurs bras... :-)
oui, et le cyprès a des épis rebelles
Le salut des branches
les poètes le nez au vent
les pieds englués dans la Sorgue
l'art utile
art utile : il me faudrait demander l'avis des poètes...quand j'aurais une connexion moins cabocharde (sourire)
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