M'en suis allée, matin, dans la ville qui croyait presque à l'été.. croisant quelques visages nus et un nombre assez étonnant de personnes qui, les pauvres, étaient contraintes, semble-t-il, de soutenir leurs mentons, et sans pitié je m'amusais de cette surprenante épidémie.
Quelle que soit l'éventuelle sottise de ces passants, les ai battus, un peu plus tard, dans ma cour : rouvrant mes yeux brûlés de soleil, la vision, contre le mur à côté de moi, de ce qui restait de la rose remplaçant la chaleur pourpre qui habitait mon regard, je suis allée chercher un sécateur, pour débarrasser les boutons proches de son voisinage et... ben, j'ai réalisé quelque secondes trop tard que mon geste était un tantinet radical et, raison retrouvée, me suis injuriée.
PS : sans rapport avec cet exploit, besoin ai d'une petite pause (ma foi l'âge semble les multiplier)
8 commentaires:
Les terrasses sont remplies comme dans "l'ancien monde"...
L'épidémiologiste en chef avait montré l'exemple, rue de Miromesnil : il suit le vent, comme un moulin.
La rose s'en remettra.
Elle a besoin de repos, elle aussi. :-)
elle a quatre boutons naissants, mais là ils étaient prêts à s'épanouir
Le sécateur, le pire outil de la jardinière. Comme l'ironie, à manier avec précaution.
oh le sécateur plus un crâne c'est pas si mal
OOOOOOOOOOOOH !
un coup de chaud Brigetoun !!!
ceci dit j'aime le désordre et la folie douce de la première photo.
Bon repos et revenez-nous pour d'autres flâneries avignonnaises
;-) ;-)
Ne soyez pas trop sévère avec vous-même, offrez-vous un autre pot pour vous consoler <3
Maria - un coup de chaud exactement (rire)
Claudine, pas question d'acheter des plantes actuellement mais le rosier a quatre petits boutons.. reste à attendre
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