le quartier calme
la lumière du matin
et des sourires
Pensées tendres pour la grande cousine... attendre nouvelles de ce qu'organise ses sœurs – commencer paresseusement à répondre à l'une des propositions #P5 de l'atelier d'été
et puis m'en aller le long du fleuve,
vers la Scierie, pour assister, je ne sais plus ce qui m'y avait poussée, mais c'était plutôt un bon choix, aux « Souffrances de Job » d'Hanokh Levin. La pièce avait été montée par Laurent Brethonne aux ateliers Berthier pour l'Odéon en 2012. La compagnie avignonnaise Deraïdenz l'a reprise, dans une mise en scène de Léa Guillec, présentée je ne sais quand à La Luna, programmée à la Scierie en 2020 et donc annulée et enfin donnée dans le Hangar (l'un des lieux de la Scierie)
(photo de Serge Gutwirth qui sert d'affiche)
j'ai trouvé une bande annonce que je pose ici
comme la présentation de la pièce sur le site du théâtre (avec deux petites corrections grammaticales, ça me va!)
Avec humour, intelligence et une plume ravageuse, Hanokh Levin nous livre une Comédie Noire librement inspirée du Livre de Job.
On assiste à la chute vertigineuse d'un homme de pouvoir, et à un défilé de personnages grotesques et grinçants qui, au nom de l'Ordre, de la Loi ou de Dieu, par chants et par actes, enclenchent, développent et concluent une mécanique ancienne et brûlante : La Violence Sacralisée.
Vous qui venez assister à la Chute d'un homme, nous vous offrons la Liberté de le choisir!
La compagnie vous propose une distribution tournante: 6 comédien(ne)s pour 30 personnages, 21 marionnettes, toutes fait maison, et un Job élu par vos votes, dévoilé aux acteurs, au dernier moment.
J'ai voté pour celui dont personne ne voulais mais de toutes façons j'ai un petit doute sur la réalité de ce suffrage...
Rentre un peu sonnée, et plutôt contente (malheureusement j'ai été pendant la moitié du spectacle en même temps exaspéré contre mon très beau et jeune voisin, son visage devenu nu dès que le noir est arrivé et ses grandes jambes poilues et pieds envahissants. Ce qui n'empêche pas un univers fort, un rythme soutenu, des masques, des oripeaux, des mendiants en haillons se traînant à terre pour laper le vomi, des corps calcinés se balançant dans l'air, un très rouge cadavre, des chants qui me faisaient penser à des chants yiddish, des pitreries, des débats sans fin sur Dieu existe ou n'existe pas, des sentiments affichés et sincères des raisonnements de bourgeois libéraux, des soudards, un empalement, des mannequins prisonniers exsangues pendant d'un cadre qu'un acteur vêtu comme eux portait sur ses épaules, un grand sens de l'esthétique de l'horrible et du déchet. (et je me demandais si je trouverai des renseignements en rentrant sur la possibilité d'une virée-hommage à Toulon (je pense que ce sera jeudi soir avec retour samedi)
6 commentaires:
Le festival est un long fleuve tranquille (belles photos d'eau, ça change des planches)...
Ô ! Comme sont belles vos photos du fleuve.
---
"La Violence sacralisée"... il s'agit bien souvent de cela, oui, encore aujourd'hui.
---
Quant au jeune homme démasqué : lorsque le visage est beau il est dommage de le cacher :-)
entre ça et le spectacle forcené une bonne soirée hier soir si ce n'avait été mon très beau et exaspérant voisin
Là sacré programme avec un spectacle, un zoom, billets à prendre et que me mette sur le dos au bout d'un mois de repassage non fait pour être correcte pour un dîner à Toulon demain et l'enterrement vendredi... je go (crevée d'avance - sourire)
Maria j'aurais été béate à 16 ans là il était si encombrant et envahissant que l'aurais volontiers giflé
Meilleurs vœux pour l'expédition
Toulon, 1983... soupir
j'ai ri en pensant que comme je n'y étais pas (enfin je crois) vous avez été déçue (même si nous ne nous connaissions pas...
plaisantais : contente de vous avoir rappelé un souve)nir que je suppose bon
Enregistrer un commentaire