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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

vendredi, août 27, 2021

Apprendre

Levée et surtout douchée et vêtue à pas d'heure pour la livraison de ma minuscule contribution à la rentrée scolaire (pas d'autres besoins immédiats, les dons et réserves y ont pourvu, sauf le petit dictionnaire destiné à un hors Rosmerta) qui n'est arrivée qu'après midi, ai eu le plaisir de voir arriver, interrompant ma petite activité/attente, le « Saint-Just et de poussières » d'Arnaud Maïsetti désiré à cause de l'auteur et aussi (avec juste un peu de crainte devant les risques d'une connaissance plus fouillée) parce que j'ai toujours eu, non pas un culte – d'ailleurs c'est un mot qui ne me va pas – mais une fascination pour le bel archange disaient certains, le commissaire aux armées, le penseur, l'irréductible que fut Saint Just (là c'est où j'en suis après rêveries plaquées sur quelques éléments appris).


Pris un tout petit peu de temps pour les premières pages jusqu'à « Dans ce cimetière, je lis les lettres des noms sur les pierres comme on lirait le seul texte qui vaille... lentement en moi monte un feu, un feu ample rouge et noir... et le soir je rentrerai ainsi dans l'allure du feu et longtemps je lui chercherai un nom que je trouverai pas d'abord, un nom au feu qui pourrait... nommer les hommes autour qui rentrent chez eux parce que la nuit tombe et qu'il n'y a rien entre le ciel et la ville que des hommes incapables de rester debout quand la nuit tombe sur eux, nommer le désir surtout de tout ce qui pourrait tomber et que le désir relève en nommant tout cela d'un nom, d'un seul nom, et c'est longtemps après qu'à ce feu je lui donnerait le nom de Saint Just. » et l'ai refermé et mis de côté parce que je suis actuellement dans le dernier quart environ d' « Histoire » de Claude Simon (avec des incursions, dans le cours de la journée, dans le journal de Kafka ou autre)


et que je voulais déjeuner, me changer, et partir vers Rosmerta pour un rendez-vous scolaire


en fait mon « élève » avait déjà été pris en charge... et m'en suis allée faire un petit tour dans le quartier – revenue, travaillé la lecture d'un très grand agneau (quoique non : douceur d'un agneau mais accompagnée d'intelligence et application) – et puis, pour que cette journée soit définitivement plaisir, ai lu (en ne faisant que quelques corrections) près de quatre pages écrites par M, très factuelles encore mais très correctes (deux subtilités entre langue parlée et langue écrite... comprises... et une tendance à sauter quelquefois l'article comme moi le pronom personnel)

La lumière frisait sur tous les supports qu'elle rencontrait pour accompagner mon retour.

7 commentaires:

Claudine a dit…

belle coquetterie de la lumière et toujours le don des mots

Brigetoun a dit…

euh... Claudine, euh... (sourire)

mémoire du silence a dit…

https://www.youtube.com/watch?v=e_OP7ekpuJE

http://www.arnaudmaisetti.net/spip/spip.php?article2699

Arlette A a dit…

Ai commandé le St Just Merci ...ne sais si mon com passe par le smartphone Arlette

Brigetoun a dit…

merci Maria

il est passé Arlette

Dominique Hasselmann a dit…

Rentrée "scolaire" donc aussi pour vous...

J'espère que vous avez désormais toutes vos "fournitures" ! :-)

Brigetoun a dit…

en fait hier je n'avais rien pour écrire dans mon sac ai dû emprunter (les deux que j'avais ont du rester dans d'autres mains... pas très anti Covid tout ça