commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mardi, août 10, 2021

atelier, une heure et demi de marche, atelier


ciel qui a retrouvé sa belle brutalité bleue, lavage cheveux, deux heures pour extraire des éléments récoltés la veille ma contribution au #P8 de l'atelier de François Bon... sieste, un coup de pied moral dans le derrière, se mettre en chemin, en oubliant que nous étions lundi, un lundi d'août de surcroit et que bien des portes de boutiques étaient closes


Sous la plaque bleue

carcasse qui s'enflamme

pensée errante

ma vague tentative

de faire tirer photos



retour un peu moulue, lire quelques autres contributions, pas assez, mais mon moral de serpillère ne s'y prêtait pas, regarder, à côté d'une tasse de tilleul qui refroidissait, « the Party » que connais quasiment par cœur.. et reprendre ma contribution au #P6 (en gros ce que la solitude apporte à l'écriture)


Seule pour écrire

Pensant « seule pour écrire » je joue l'effarement. Seule je n'ai pas grand mal à l'obtenir... mais qui est seule ? Seule je me parle, seule depuis longtemps Brigetoun fait des plaisanteries plus ou moins drôles. Brigitte cherche toujours l'envers de l'idée, et bataille contre pour retrouver l'endroit. Bri, agacée par son nom, joue les sérieuses appliquées. Brigitte trouve que Brigetoun donne dans l'eau de rose et le roman de gare. Brigetoun se vexe et lui sort quelques mots qui s'aiment en se rencontrant. Bri relit dit « oui pas si mal mais... » et toutes les trois, plus une autre, au fond, anonyme, cherchent à se souvenir de ce qu'elles voulaient dire, ne le trouvent pas, mais les mots continuent et leur imposent leur choix. Alors Brigetoun est contente et cherche à les suivre sans que ses doigts ne les déforment. Alors Brigitte est assez satisfaite, mais un peu inquiète, ça ne peut être aussi facilement satisfaisant. Alors Bri se tait un moment et puis dis « de toute façon suis mauvais juge ». Brigetoun corrige, Brigitte pense « vraiment ?», Bri se soucie de ceux qui liront s'il y en a. Brigitte dit « je m'en moque c'est pour moi » et Bri sourit, dubitative. Brigetoun, elle, continue à dialoguer avec les mots. Bri se souvient de quelque chose qu'elle n'aurait pas dû dire et se désintéresse des mots écrits, Brigitte pense « j'ai mal ou j'ai faim » . Brigetoun insiste « oui, mais la lumière là », Brigitte dit « tu es ennuyeuse avec ta lumière toujours », Bri parle d'un abricot. L'anonyme demande où vont ces phrases. Brigetoun, Brigitte et Bri pensent qu'on verra bien, que ce sont les mots qui comptent. Brigetoun dit « de toute façon je suis idiote », Brigitte dit « tu sais, ou tu crois, que non, pas vraiment » et va faire un tour sur internet, Bri sursaute « la casserole de patates ! » et les mots attendent en murissant ou surissant la décision.

Codicille. Je pensais que les moments de solitude dans le jardin de Toulon qui viennent toujours, plus ou moins brefs, ou les trajets en train, m'aideraient puisqu'on n'est jamais aussi seul que perdu dans un groupe ou lorsque les amis ou aimés sortent provisoirement de scène, mais il n'en a rien été... Il semble qu'en effet il faille la solitude (même si le résultat, là, hum... je me demande qui, de Brigitte, Bri ou Brigetoun était aux commandes) 

8 commentaires:

mémoire du silence a dit…

le bleu toujours, le bleu...
et ces solitudes multiples qui nous gouvernent
ou nous oublient, nous font penser et raisonner...
le bleu, toujours le bleu

Brigetoun a dit…

Maria, sais que ce n'est pas bon pour le climat et la terre et les récoltes d'ici mais oui si seulement toujours le bleu pense la Brigitte égoïste

jeandler a dit…

That is the question . . . universelle.

Brigetoun a dit…

merci Pierre pour ton passage sur pauvre Paumée

Claudine a dit…

Remplacer "mots" par "craies" et voilà, tout est dit.
On reste à la mesure de toutes choses.
Bien misérablement, pas d'issue de secours.

Brigetoun a dit…

sommes soeurs, Claudine

arlette a dit…

Souvent et suis désolée dans ma pratique de lecture sur différents supports je réponds à Paumée sur Brigetoun ou Brigitte et les laisse en rade Aussi être multiple en est la conséquence!!!

Brigetoun a dit…

Arlette, elles te pardonnent toutes et te remercient pour ce rire.