commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mardi, septembre 07, 2021

Récupérer trop d'images d'un presque jardin

M'en suis allée en tout début d'après midi, sous ciel bleu et dans une presque chaleur, cueillant au passage des végétaux que la saison dessèche (pensant dessin en exagérant un peu) vers le cloître Saint Louis


et l'exposition organisée, par la MacA pour une courte durée, réunissant Christine Dabadie-Fabreguettes et Sybille Friedel sous le titre « A deux au jardin » sous-titrée « de fer et de papier » - réunion harmonieuse au delà de leurs différences (pas si grandes et j'ai eu un doute, n'ayant pas pris de note, pour une attribution), puisque, si elles ont fait connaissance récemment (une exposition commune pourtant au sein d'un groupe à Carpentras au début de l'année), elles ont toutes deux été ,semble-t-il, à un moment différent de leur cursus, élèves du Maître coréen Ung-No-Lee.


Dans la salle du rez de chaussée donc, accrochés aux deux longs murs de la salle rectangulaire, comme une haie, de grands arbres en noir et blanc, avec un jeu de l'un à l'autre dans la façon de rendre, l'écorce, les creux, les aisselles des branches, que j'ai attribué sans certitude (ou plus exactement avec un doute infime) à Christine Dabadie-Fabreguettes, laquelle dit sur son site https://christine-dabadiefabreguettes.fr/ 


J’aime travailler en écho à un poème, une musique, une rencontre, un élément ou une saison de la nature dont la présence réveille en moi des émotions enfouies. J’aime laisser le pinceau danser sur le papier au rythme des mouvements du cœur.


Les deux petits côtés étant occupés par un panneau et un paravent, des calligraphies de Sybille Friedel (voir sur son site https://sybillefriedel.net/ son travail à Carpentras avec Ndary Lo autour de l'Afrique et des migrations) pour arriver à la simplicité de l’unique trait de pinceau, l’esprit doit être profond, concentré, au-dessus de toutes les règles, c’est une philosophie ... Beaucoup de mes œuvres sont habitées par la calligraphie sans être de la calligraphie proprement dite et de fait elle a peuplée le centre de la salle des gigantesques oiseaux silhouettés et expressifs


Au premier étage on la retrouve avec deux grandes calligraphies sur chacun des petites côté 


et avec une installation de globes ajourés d'une grande force et, en point final ou inaugural, une araignée (moins terrible malgré sa taille que celles de Louise Bourgeois) ainsi qu'avec de tous petits objets beaux comme de bijoux un rien sauvages.


Quant à Christine Dabadie-Fabreguettes elle offre, pendus ou encadrés, des oeuvres travaillées en écho à un poème, une musique, une rencontre, un élément ou une saison de la nature dont la présence réveille en moi des émotions enfouies en des séries (n'ai pas pu faire le tri avec certitude... il semble que d'autres séries se soient ajoutées depuis, on peut se reporter à l'index Galeries de https://christine-dabadiefabreguettes.fr/



« nuages montagnes » encre de chine et pigments naturels sur papier de mûrier, variations sur un poème de PO OU poète du 14ème siècle - « dragons volants » même technique hommage à Zhang Xu, dit Zhang-le-fou, immense calligraphe de l’époque des Tang (7-8èmes  siècles). Elle fait écho à un poème de Jiaoran qui compare la calligraphie de Zhang Xu à des dragons fougueux galopant et voltigeant, dégringolant et remontant. - « le silence de Nim » (les tondos) Série de variations  sur des poèmes extraits du recueil  » Le silence de Nim  » de HAN Yong Un, poète coréen du XXème siècle. « chant nuptial » Variations sur le plus ancien poème d’alcôve chinois


trop longue – soyez vengés : entre mes fautes de frappe et les photos qui s'étaient une fous encore enregistrées en pagaille parmi celles en pagaille des deux dernières années, j'ai galéré... et mes deux textes l'un entamé, l'autre imaginé en gros, pour l'atelier tiers livre (mes lectures aussi) attendront meilleure fortune. 



11 commentaires:

jeandler a dit…

Presque rien et c'est déjà un monde. J'aime.

Brigetoun a dit…

merci Pierre

L'employée aux écritures a dit…

Bien tentante cette expo mais un peu loin... merci pour le partage !

Brigetoun a dit…

merci à elle qui m'a procuré le plaisir de votre passage !

arlette a dit…

Belle inspiration aussi pour tes petits élèves les écritures végétales et signes passent les frontières du langages j'aime beaucoup et chacun y ajoute sont regard et son imaginaire
Merci il n'y a jamais trop de photos

Brigetoun a dit…

et merci pour ton indulgence... c'était une agréable promenade surtout dans la seconde salle, au premier étage, si ce n'était là l'insistance de la gentille bénévole de garde à vouloir discuter des oeuvres (j'aime pas trop ça, ça me gène pour regarder vraiment)

Claudine a dit…

Superbe exposition ! beaucoup aimé le paravent et aussi tout le travail de Christine D.-F.

Brigetoun a dit…

Claudine, un peu moins le arbres du rez-de-chaussée et leur côté inventaire des techniques que le reste

Brigetoun a dit…

Claudine je pense que les générations actuelles ont la sève bouillante parfois mais moins énergiquement radicale

Unknown a dit…

Merci Brigitte pour ton ressenti face à l'exposition de la MAC'A, qui cherche toujours à émouvoir ou à interpeller par le choix des thèmes et des artistes qu'elle propose chaque année depuis déjà 26 ans.

Brigetoun a dit…

là c'&tait centré, Françoise (je suppose) sur deux artistes qui quoique différentes sont vraiment très proches, en attendant la grande exposition de mars