Matinée entre colère carcasse, lumière morte et morne sur la cour sous plaque gris clair, ennuis de plomberie résolus en bagarre acharnée pendant que la pluie s'en venait imbiber la ville, avec des coups de semonce d'orages à distance, devenus plus forts pour accompagner les pâtes...
M'en aller sous ciel apaisé mais qui continuait à pleurer (difficulté à maîtriser canne, parapluie et appareil photo... un petit quart d'heure d'attente devant la grille fermée de la banque (je me tromperai toujours sur la durée des trajets) – un quart d'heures d'attente en engueulant muettement carcasse... virer sur compte courant juste ce qu'il faut pour quelques chandails et spectacles
et sortir, les yeux dans un ciel troué et dans le plaisir de lumières dessinant les formes.
Lire le n°37 de l'espace d'un instant de Pierre Ménard parce que j'en avais loupé une bonne partie (vous recommande spécialement le bol de soupe) http://liminaire.fr/entre-les-lignes/article/l-espace-d-un-instant-37 - et, sur le conseil du même, plonger dans le n°3 du Dactylo Méditerranéen, « le pont franco-turc » dédié à Philippe Aigrain https://www.ledactylomediterraneen.com/recipes - tenter d'écrire l'un des deux textes pour les 11èmes propositions de l'atelier de François Bon mais, même en n'essayant pas de faire mieux que moi, ou mieux que n'importe qui, rester absurdement bloquée malgré mes idées
et repartir sous un ciel de nuages cherchant à s'unir vers la première réunion de la commission scolarité (en notant avec plaisir que l'horrible décor de la place de l'horloge a disparu), rencontrer plein de bonnes volontés dont plusieurs enseignantes et un vieux professeur de philo qui risque de ne pas avoir beaucoup d'élèves, faire connaissance, m'inscrire pour six heures par semaine en deux après-midi (et garder la possibilité de rendez-vous le dimanche après-midi pour ceux qui sont sortis de Rosmerta et de la scolarité classique mais veulent travailler lecture et écriture – à leur niveau et si la fatigue de cette nouvelle année en CAP ne tue pas ledit désir)
retour dans une ville qui séchait sous nuages (pluie annoncée pour demain) et vivait avec plaisir l'entrée dans le soir.
intéressant ? Pas capable d'autre chose.
8 commentaires:
C'est la rentrée... Pour Hidalgo c'est la succession affirmée contre Macron, pour celui-ci c'est la police et la "sécurité", thème de campagne qu'il devait vite s'approprier et thésauriser...
Le ciel est fâcheux ! :-)
"Pâtes à l'orage " recette originale Bravo pour tes engagements d'enseignante je suis admirative car n'aurais pas la patience
tendance à renoncer à m"intéresser à la rentrée de ces gens comme à la rentrée littéraire, je sais ce n'est pas bien
oh Arlette, je ne suis qu'en second rang ! il y a plus assidus, responsables et qualifiés que moi heureusement
C'est comme l'histoire d'une "petite vieille" bien vivante
https://www.youtube.com/watch?v=_ZV-ApBZVLg
nettement plus talentueuse celle-ci (sourire)
Quelques préludes de Scriabine (op 11) par Igor Zhukov pour accompagner le changement de saison d'époque de rythme?
belle idée... et puis un peu de Satie pour le bon côté de l'automne
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