où la partie la plus intime (famille) n'a pas sa place et où la splendeur des couleurs de la Lozère en automne et des douces croupes multicolores de ses montagnes, n'était pas photographiable (pluie, voitures roulant au dessous, dans et au dessus nuages avec arrêts occupés et en terrain nu...)
Un départ en fin de matinée d'Avignon qu'attaquait le blanc... un déjeuner aïoli correct mais surtout joyeux à Arles,
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un long moment à côté des Beaux à la caverne des images, que personnellement je pense être une injure aux peintres (et cette fois je n'étais pas seule parce que Cézanne déconstruit ce n'est plus Cézanne, sans doute un des peintres qui se prête le moins à cette manipulation)... avec finalement un petit tour vers les toilettes pour le plaisir de trouver la carrière en sa beauté
une montée vers la Lozère pendant laquelle j'ai renoncé à tenter de capter la beauté des rouges et des petites fusées jaunes sur la tapisserie des verts et roux (et quand m'y suis risquée, la résultat était plus que déplorable)
un dîner carnivore (pas un endroit pour moi mais sympathique) à Marvejols, une nuit dans un petit hôtel confortable,
une réunion en petit comité, chaleureuse, sans visite à ceux qui motivent les associations présentes mais en pensant à eux
et une montée dans la splendeur plus ou moins visible de l'Aubrac jusqu'à un relais au dessus des Salces, pour un aligot de bonne allure, qualité et ambiance, les fenêtres du relais des lacs s'ouvrant juste au niveau d'un lac de nuages sauf pendant un court moment d'éclaircie où j'ai pensée à l'Irlande que je ne connais pas.
et une re-descente à travers nuages circulants pour retrouver dans la plaine la pluie omniprésente, fine, en suspens, ou très forte, selon les moments.
10 commentaires:
Regrets pour toi cette pluie et ce brouillard, l'Aubrac doit être si beau sous le soleil en cette saison.
D'autres paysages... et ces nuages que vous dominez... Il faut changer d'horizons, comme affirme un homme politique qui n'a sans doute pas dit son dernier mot. :-)
Le temps de novembre s.annonce tenace cette année. Merci pour cette balade en brumes et en couleurs !
Juste pour Cézanne..ai vu certains qui supportaient ce tourbillon ..mais ne suis pas "fan" si ce n'est du lieu Tes brumeuses rousseurs contre pluie incessante tu es gagnante Bravo
Tanette, les rousseurs et les rouges et jaunes comme des éclaires les au vus si ne pouvais les capter, et il y avait ceux que venais voir
Dominique, j'aimerais bien qu'il ait dit son dernier mot (bon on eut toujours y croire, et craindre ce qui suivra)
Marie Christine, un temps qui allait avec les rousseurs (en principe) mais pas avec la vitesse d'une voiture et les teintes qu'interposent les vitres
Arlette, sentiments partagés (et qui cette fois l'était avec mes proches)
je me souviens d'une excursion photographique dans l'usine à palettes il y a quelques années
et si, vous avez bien saisi les couleurs vives sous un ciel gris de pendu, comme chantait un certain
Claudine, ce sont les deux photos rescapées et retravaillées (mais une dizaine fichues à la poubelle) et encore elles ne donnent qu'un reflet atténué
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