Un ciel qui tamisait sa force
un air qui ne bougeait plus
cet avachissement qui me vient
la douceur tentatrice
retenant sac qui voulait tomber
avec rires agacés
en triant souvenirs de livres
aux halles m'en suis allée
des halles suis revenue rien de plus
non pas grand chose... un peu de ménage, une longue sieste, trois nouvelles « compressions » de livres pour l'atelier de François Bon, en écoutant Buxtehude https://youtu.be/-qx3Owah34Y... et puis une promenade dans ma chère anthologie établie par Hamidou Dia des «Poètes d'Afrique et des Antilles », cherchant un poète malien, guinéen ou ivoirien mais comme rien de bref ou fragmentable ne s'imposait, ne me semblait préférable à celui-ci, un peu avant, ou à celui-là, un peu après, en suis restée, parmi les plus récents, au grand Amadou Lamine Sall, sénégalais https://fr.wikipedia.org/wiki/Amadou_Lamine_Sall
et à quelques vers un peu avant la fin de « Locataire du néant »
« Locataire du néant
j'ai fini par habiter les ciels sombres du monde
et le sang interminable des jours
mais parce que je t'ai vaincue S O U F F R A N C E
je sais bien que l'amour existe
et parce que l'amour existe je ne veux plus pleurer
…
Déjà j'entends la pluie sur mes rêves de juin
Je finirai bien par redonner vie à l'idéal brisé...
6 commentaires:
Poésie pudique de la souffrance c'est très beau Merci Brigitte du partage
une anthologie que je traîne avec moi depuis des années. Comme n'en trouvais plus en poche j'ai racheté l'édition papier originale pour les jeunes et puis n'ose ps?? pas à leur niveau.. peut être cette année organiser des lectures si nous restons
Buxtehude + poésie africaine : coktail osé mais réussi ! :-)
à vrai dire Brutehude c'était surtout pour choisir deux livres et une pièce à condenser en cinq lignes ce qui demande une certaine concentration (sourire) mais ça allait bien aussi à ma promenade avec les poètes africains
On dit souvent que la beauté de la nature est consolatrice. Mais les fruits et légumes exposés dans leurs rondeurs et leurs couleurs mettent aussi du baume au cœur.
en fait cela doit dépendre un peu du regard que nus portons sur eux
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